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Contrairement au laserdisc CAV, le DVD ne peut pas lire à vitesse normale en arrière ou image par image en arrière (c'est techniquement possible mais aucuns des lecteurs actuels n'en est capable). 
•	Capacité : Un DVD simple couche peut contenir plus de 2 heures de programmes, un DVD double couche plus de 4 heures. Un laserdisc CLV contient 1 heure et la version CAV, 30 minutes. Le DVD peut, de plus, contenir des centaines d'images fixes avec plus de vingt heures de commentaire. 
•	Aspect pratique : Un film dans sa totalité peut tenir sur une face d'un DVD, il n'est donc pas nécessaire de retourner le disque ou d'attendre que le lecteur ne bascule sur l'autre face. Les DVD sont de petite taille et faciles à manipuler. Les lecteurs de DVD sont aussi faciles à transporter que les lecteurs de CD. L'envoi par la poste des DVD est économique et simple, contrairement au laserdisc avec leur packaging encombrant (même si il permet des illustrations sur la jaquette forcément plus belle). 
•	Bruit : La plupart des lecteurs de laserdisc produisent à la lecture un ronronnement perceptible durant les moments calmes du film. Les lecteurs de DVD sont pour la plupart aussi silencieux qu'un lecteur de CD. 
•	Audio : Le laserdisc est de meilleure qualité avec des pistes Dolby Surround. Le DVD est de meilleure qualité avec des pistes Dolby Digital. Le laserdisc a deux types de pistes audio : analogiques et numériques. Le DVD peut avoir juqu'à 8 pistes audio. Le laserdisc utilise des pistes PCM codées en 16 bits à 44kHz. La piste LPCM du DVD peut être codée en 16, 20 ou 24 bits à 48 ou 96 kHz (bien que le PCM ne sera pas utilisé pour la plupart des films). Le laserdisc peut avoir des pistes audio au format Dolby Surround, Dolby Digital (AC-3) et DTS. La possibilité d'avoir un son surround sur 5.1 canaux est possible en utilisant une des deux pistes analogiques (pour le Dolby Digital) et les deux pour le DTS. Le DVD utilise le même son Dolby Digital, habituellement à un débit de données identique (384 kbps) mais pouvant atteindre 448 kbps pour une meilleure qualité. Le DVD peut, de manière optionnelle, inclure du son DTS (à un débit pouvant atteindre 1536 kbps, le laserdisc n'offrant pour ce format sonore 1411 kbps, même si en pratique les débits DTS seront probablement inférieur à ceux du LD). Les lecteurs de DVD convertissent le Dolby Digital en Dolby Surround. Cette conversion (downmix) peut produire une réduction de la dynamique. En plus de l'effet de la compression, cela peut résulter en un son de moins bonne qualité que les pistes Dolby Surround du laserdisc. 
•	Vidéo : La vidéo est habituellement de meilleure qualité. Le laserdisc souffre de la perte de qualité inhérente à l'enregistrement analogique du signal ainsi qu'aux caractéristiques des signaux composites PAL et NTSC. La vidéo du DVD est numérique, et malgré le taux de compression important, la plupart des professionnels s'accordent (quand l'encodage est bien effectué) pour ne pas détecter de différence entre un DVD et le master de studio. Cela ne veut toutefois pas dire que la vidéo du DVD, surtout dans un premier temps, SERA meilleure que le laserdisc. Seulement qu'elle PEUT être meilleure. Il faut aussi garder à l'esprit que le téléviseur moyen est de qualité insuffisante pour différencier le DVD du laserdisc. Des systèmes Home Cinema et des téléviseurs HDTV sont nécessaires pour tirer avantage au maximum des améliorations du DVD. Le débat laserdisc contre DVD risque de faire rage encore longtemps. Le dernier mot est qu'il faut comparer les deux formats pour se faire une opinion personnelle. 
•	Résolution : Le DVD a une résolution de 345 600 pixels (720x480), ce qui représente 1,3 fois celle du laserdisc, 272 160 pixels (567x480). Un DVD 16/9 a 1.7 fois plus de pixels qu'un LD letterbox (ou 1.3 fois un LD anamorphosé). Pour ce qui est du nombre de lignes, le DVD est à environ 500 lignes, le laserdisc 425 et la VHS 240. (Ces chiffres sont valables pour le NTSC, et non pour le PAL). 
•	Disponibilité : Il y a actuellement beaucoup plus de lecteurs de laserdisc et un catalogue beaucoup plus large. Mais il y a davantage de lecteurs de DVD annoncés que de modèles de lecteurs de laserdisc disponibles. De nombreux ordinateurs récents pourront lire les DVD-Vidéo. 
•	Prix : Le prix des lecteurs de DVD n'est pas encore aussi abordable que le moins cher des lecteurs de laserdisc, mais le succès des DVD-ROM va inévitablement baisser les coûts jusqu'au niveau des lecteurs de CD. La plupart des films en DVD sont moins chers qu'en laserdisc, sauf lorsqu'ils sont destinés au marché de la location. 
•	Restrictions : Les codes régionaux (voir 1.10) empêchent la lecture de titres destinés à d'autres zones. Pour certains, la protection anti-copie Macrovision (voir 1.11) est plus que gênante. Le laserdisc n'a pas de protection anti-copie et de restrictions régionales autres que les différences entre PAL et NTSC. 
Encore une fois, il faudra de longues années pour que le catalogue de titres, le nombre de lecteurs installés ainsi que la qualité du processus de fabrication n'atteignent  le niveau du laserdisc. Le DVD et le laserdisc coexisteront durant encore, au moins, une autre décennie. Mais le potentiel du DVD ne peut être ignoré, car il est le mieux placé pour remplacer le laserdisc à long terme. 
[2.8] Est-il possible de modifier mon lecteur de LD pour le rendre compatible avec le DVD   ?
C'est peu probable. Les composants nécessaires au DVD sont complètement différents, le « pickup » laser est à une longueur d'onde différente, le contrôledu faisceauest plus précis, etc. Aucune formule « d'upgrade  » n'a été annoncée, ce serait d'ailleurs plus coûteux que l'achat d'un lecteur de DVD. 
[2.9] Le DVD est-il compatible avec la HDTV (DTV/ATV) ? La HDTV rendra-t-il le DVD obsolète ?
En un mot : Partiellement. Non. 
Tout d'abord, quelques brèves définitions : HDTV (high-definition TV - télévision haute définition) comprend les télévisions analogique et numérique qui ont un ratio 16:9 et approximativement une résolution 5 fois supérieurs à la télévision standard (double vertical et horizontal et format plus large). DTV (digital TV - télévision numérique) concerne les diffusions numériques en génral et au standard américain ASTC en particulier. Le standard ASTC comprend à la fois les formats numériques SD et (standard format) et HD (high definition). 
Le DVD n'est pas directement compatible avec la HDTV. Le standard HDTV n'était pas finalisé lors de la conception du DVD. Pour être compatible avec les téléviseurs disponibles, le nombre d'image par seconde et la résolution de la vidéo MPEG-2 utilisées par le DVD furent définie d'après les formats vidéo NTSC et PAL/SECAM. Le DVD utilise le ratio 16:9 que la HDTV et le format sonore Dolby Digital de la DTV américaine. 
La HDTV aux Etats-Unis fait partie du nouveau format ASTC DTV. La résolution et le nombre d'image par seconde de la DTV aux États-Unis correspondront aux recommandations de l'ATSC : 704x480 (24P, 30P, 60I, 60P), 1280x720 (60P), 1920x1080 (30P). Les premières valeurs, « définition standard », sont compatibles avec le DVD. Les prochains lecteurs de DVD convertiront probablement le signal vidéo des disques disponibles actuellement au format SDTV (toutes sauf les 60P). Les deux derniers formats HDTV sont d'une « haute définition » représentant 2.7 à 6 fois celle du DVD. La version 60P à un nombre d'image par seconde double. L'ITU-R fonctionne avec les standards HDTV BT.709, c'est-à-dire 1125/60 (1920x1035/30) (comme le SMPTE 240M, similaire à la HDTV analogique MUSE japonaise) et 1250/50 (1920x1152/25). Ce dernier est d'une résolution correspondant à 5.3 fois celle du DVD au format 720x576/25. En d'autres termes, le DVD-Vidéo ne supporte pas les niveaux les plus hauts de la HDTV. 
La HDTV ne rendra pas le DVD obsolète. Ceux qui reporteront l'achat d'un lecteur de DVD en attente de la HDTV risquent de patienter longtemps. Les téléviseurs HDTV furent disponibles fin 1998 à des prix très élevés (à partir de 5 000$). Il faudra plusieurs années avant que le parc de téléviseurs HDTV ne représente quelques pour cent du nombre de téléviseurs dans les foyers. La CEMA prévoit que 10 % des foyers aux États-Unis auront un téléviseur HDTV en 2003, 20 % en 2005 et 30% en 2006. 
Les téléviseurs HDTV seront équipés de connecteurs vidéo analogiques (composite, s-vidéo et « component  ») qui fonctionneront avec tous les lecteurs de DVD ainsi qu'avec d'autres équipements comme les magnétoscopes. Les lecteurs et les disques actuellement sur le marché fonctionneront parfaitement sur les téléviseurs HDTV, et fourniront une image de qualité supérieure à tous les autres formats préenregistrés destinés au grand public, surtout lorsque les lecteurs « progressive-scan  » seront disponibles. La manière la plus économique de passer au HDTV étant d'acheter un convertisseur pour les téléviseurs existants, la HDTV ne sera, pour la plupart, guère meilleure que le DVD. 
A terme, les téléviseurs HDTV supporteront les connecteurs vidéo numériques « component » (YCrCb) ou des connections de données numériques (FireWire/IEEE 1394). Les connecteurs numériques permettront l'affichage le meilleur possible à partir d'un DVD, surtout en mode 16:9. Une fois les lecteurs de DVD équipés de sortie numérique, ils pourrait être utilisés comme « vecteur  » capable de sortir tout format de donnée A/V (y compris des formats développés après la fabrication du lecteur) vers un convertisseur ou un équipement d'affichage. 
Le point intéressant, que peu de personnes considère, est que la DTV sera très bientôt, très performante et bon marché pour les PC. Un an avant de pouvoir acheter un téléviseur DTV, vous pouviez acheter un PC avec un DVD, un écran 34'' VGA et regarder dans de très bonnes conditions des films DVD à balayage progressif. Tous cela pour moins de 3000$. La qualité d'un bon PC DVD connécté à un projecteur vidéo "data-grade" surpasse un doubleur de ligne à 30000$. (Voir NetTV et Digital Connection pour des informations sur leurs produits.) 
A terme, il y aura un format « DVD-HD », probablement en 2003 au plus tôt, ce format se basera sur des disques de plus haute capacité et sur le laser bleu ou pourpre (déjà montré par plusieurs constructeurs de DVD). Les lecteurs de DVD-HD liront les DVD actuels et les rendront encore meilleurs. Curieusement, les ordinateurs équipés de DVD-ROM supporteront la HDTV avant les lecteurs de DVD-Vidéo, car les lecteurs double vitesse (avec le matériel nécessaire à la lecture et à l'affichage) peuvent d'ores et déjà respecter le débit de 19 Mbps requis pour la HDTV. 
Rem : Le terme « HDVD » est déjà utilisé pour «  High-density Volumetric Display ». 
Certains ont supposé qu'un lecteur à « double tête  » lisant les deux faces d'un disque en même temps pourrait doubler le débit de données, et ce, dans le but d'applications comme le HDTV. C'est pour le moment impossible car les pistes du DVD se lisent dans des directions opposées (à moins d'utiliser les quatre couches). Les spécifications du DVD devraient être changées pour permettre le « reverse spiral » sur la couche 0. Une fois là, garder les deux faces synchronisées, spécialement avec le débit variable du MPEG-2, nécessiterait des têtes de lecture indépendantes et un tampon plus sophistiqué. 
 
  
[2.10] Divx : Qu'est-ce que c'est  ?
Suivant les points de vue, Divx (anciennement nommé ZoomTV) est soit un système malsain donnant le contrôle aux studios hollywoodiens sur ce que nous visionnons dans nos salons, soit un moyen novateur de location de disques permettant de les acheter quasiment n'importe où et de les garder pour les visionner ultérieurement. Dans tous les cas, Divx va perturber le consommateur et retarder l'adoption du DVD. Conçu par Circuit City et un cabinet d'avocat basé à Hollywood, Divx est prévu pour l'été 1998, avec une sortie de lecteurs et de disques en automne 1998. Disney (Buena Vista), Twentieth Century Fox, Paramount, Universal, et Dream Works vont éditer des disques Divx. JVC, Matsushita (Panasonic), Thomson (RCA/Proscan/GE) et Zenith travaillent sur des lecteurs Divx. Les studios auraient reçu des primes d'un total de 20 millions de dollars pour leur participation au Divx. 
Divx est, pour résumer, une variation « pay-per-view  » du DVD. Les disques Divx seront vendus à un prix compris entre 5 et 7$. A partir de l'insertion dans le lecteur, le disque sera lu normalement durant 48 heures, au-delà le « propriétaire » doit payer entre 3 et 5$ pour déverrouiller le disque pour 48 heures de plus. Le lecteur Divx doit être connecté à une ligne téléphonique pour appeler le central Divx, durant la nuit et quelques fois par mois, et ainsi télécharger les informations de facturation. Les disques Divx Silver peuvent être déverrouillés de manière permanente en payant un prix plus important. Les disques Divx Gold peuvent être mis à la vente. Les lecteurs Divx peuvent lire les DVD « normaux » (on parle aussi de Open DVD), mais les disques Divx ne peuvent être lus dans un lecteur de DVD « normal ». Les disques Divx sont marqués par un code barre dans la Burst Cutting Area et en plus de la protection anti-copie déjà présente sur les DVD (voir 1.11), ils utilise le « watermarking » et un cryptage triple DES. Aucun support de l'industrie informatique n'a été annoncé, et il faudrait, dans ce cas, un matériel de décryptage car le DES est trop robuste pour un décodage logiciel en temps réel. L'utilisation du DES entraînerait l'interdiction de l'exportation de la technologie Divx hors des États-Unis. 
Divx devait initialement annoncé pour l'été 1998. Le lancement-test de Divx a débuté le 8 juin 1998 à San Francisco (Californie) et Richmond (Virginie). Le seul lecteur disponible est fabriqué par Zenith (qui est au bord de la faillite), et la promesse de 150 titres s'est limité à quelques 14 disques. Le lancement national (avec un modèle de lecteur Zenith et 150 films dans 19 magasins) a débuté le 25 Septembre 1998. A la fin 1998, environ 87 000 lecteur Divx (parmis quatre types de lecteur disponibles) et 535 000 disques Divx ont été vendus (parmis 300 titres disponibles). Si Divx comptabilise les cinq disques offert lors de l'achat du lecteur, seulement 100 000 disques aurait été vendus. 
Avantages de Divx : 
•	On peut retarder la vision d'un film, contrairement à la location de VHS, par exemple. 
•	Il n'est pas nécessaire de ramener les disques. Pas d'amendes pour les retardataires. 
•	On peut revoir le film pour un coût réduit. 
•	Le disque est neuf et ne souffre pas des locations précédentes. 
•	Le marché de la location est désormais ouvert à d'autres secteurs, y compris à la vente par correspondance. 
•	Les studios ont davantage de contrôle sur leurs films. 
Inconvénients de Divx : 
•	Les lecteurs Divx sont plus chers que pour le DVD (tout d'abord environ 100$ de plus, et peut-être finalement 50$ de plus) 
•	Plus cher que pour la location de DVD « normaux  » (4 à 5$ et 2 à 3$). Détenant le monopole, il y a très peu d'obstacles à des augmentations de prix plus tard. 
•	Regarder un nom dans le générique, revoir une scène ou regarder les suppléments par exemple, nécessitera un paiement. 
•	Le lecteur doit être connecté à une ligne téléphonique, ce qui veut dire une prise en plus dans le salon. 
•	Si votre ligne téléphonique est coupée pendant un certain temps, vous pourriez ne plus pouvoir regarder de disques Divx. 
•	Divx rassemble des informations sur vos habitudes de spectateurs. 
•	Le lecteur Divx comprend une « boîte à lettre  » pour de la publicité non sollicitée. 
•	Ceux qui ne verrouillent pas le lecteur Divx verront la facture s'alourdir si les enfants ou des visiteurs regardent des disques. 
•	Les disques Divx ne seront pas lus par des lecteurs de DVD ou sur des lecteurs de DVD-ROM. Des consommateurs mal informés achèteront des disques Divx qu'ils ne pourront lire dans leurs lecteurs de DVD. 
•	Les disques déverrouillés ne fonctionneront que sur les lecteurs appartenant au propriétaire des disques. La lecture chez un ami impliquera un coût. 
•	Pas de marché d'occasion des disques Divx. 
•	Divx risque de miner le marché de la location et de la vente du DVD (causant une possible augmentation du coût des disques non-Divx). 
•	Si Divx fait faillite, les disques Divx seront inutilisables. 
•	Les lecteurs Divx peuvent ne pas être disponibles hors des États-Unis. 
•	[1] Le DVD : Généralités
[1.1] Qu'est-ce que le DVD ?
Le DVD (pour Digital Video Disc ou Digital Versatile Disc) est la nouvelle génération de disque optique. C'est, en quelque sorte, un CD de plus grande capacité et plus rapide. Un DVD peut aussi bien contenir de la vidéo et du son que des données informatiques. Le DVD se donne comme objectif d'offrir à l'électronique grand public, ainsi qu'à l'informatique, un format numérique commun. Le DVD vise, de plus, à remplacer le CD audio, la VHS, le laserdisc, le CD-ROM et peut-être aussi les cartouches de jeux vidéo. Le DVD bénéficie du soutien des principaux acteurs de l'industrie de l'électronique, de l'informatique et de la moitié de l'industrie musicale et cinématographique, ce qui est sans précédent et laisse deviner ses chances de succès (ou, pour être moins optimiste, ses chances de nous être imposées). 
Il est important de saisir ce qui différencie le DVD-Vidéo et le DVD-ROM. Un DVD-Vidéo (souvent plus simplement appelé DVD) contient des programmes vidéo et est lu sur un lecteur de DVD relié à un téléviseur. Un DVD-ROM contient des données informatiques et est lu sur un lecteur de DVD-ROM connecté à un ordinateur. La différence est similaire à la différence entre le CD-Audio et le CD-ROM. Le DVD-ROM possède plusieurs déclinaisons comme le DVD-R (enregistrable une fois) et le DVD-RAM (réinscriptible). La plupart des observateurs s'attendent à ce que le DVD-ROM soit, dans un premier temps, un franc succès, contrairement à la (relativement) modeste performance commerciale du DVD-Vidéo. La plupart des ordinateurs récents équipés de DVD-ROM pourront aussi lire des DVD-Vidéo (voir 6.1). 
Il existe aussi une variation du DVD destiné à la musique : le DVD-Audio. Les spécifications techniques pour ce format ne sont pas encore finalisées. 
  
[1.2] Quelles sont les caractéristiques du DVD-Vidéo ?
o	Possibilité de visionner des programmes sur les téléviseurs standards ou 16:9 (ratio 4:3 ou 16:9) 
o	Plus de deux heures de vidéo de haute qualité (plus de huit heures s'il s'agit d'un DVD double face et double couche). 
o	Jusqu'à 8 pistes audio numériques (de langues éventuellement différentes), chacune pouvant avoir jusqu'à 8 canaux. 
o	Jusqu'à 32 pistes de sous-titres/karaoké. 
o	Montage automatique et sans interruption (pour autoriser les scénarios multiples). 
o	Jusqu'à 9 angles de vue (le point de vue pouvant être changé en cours de lecture). 
o	Utilisation de menus et d'options interactives (pour des jeux, quiz etc.) 
o	Identification textuelle du programme en plusieurs langues (nom de l'album, de la chanson, du générique, etc) 
o	Avance et retour arrière « instantanés » ainsi que la recherche par titre, chapitre, piste et durée écoulée. 
o	Ne s'abîme pas à la lecture, le seul risque est celui d'un dommage physique. 
o	Indifférent aux champs magnétiques. Résistant à la chaleur. 
o	De taille CD (facile à manipuler, stocker et expédier ; certains lecteurs sont portables ; le pressage est peu coûteux). 
Note : La plupart des DVD ne permettent pas toutes ces possibilités (plusieurs pistes audio et de sous-titres, montage sans interruption, contrôle parental, etc.). Certains DVD ne permettent pas la recherche. 
La plupart des lecteurs offrent des fonctions standards : 
o	Choix de la langue (pour une sélection automatique de séquences, pistes sonores, sous-titres et menus).* 
o	Possibilité d'arrêt sur image, ralenti image par image, avance rapide et « scan » (pas de lecture arrière à vitesse normale ou de ralenti image par image en arrière). 
o	Code parental permettant de refuser la lecture de certains disques ou scènes « à épargner » aux enfants.* 
o	Programmation pour visionner des séquences dans un ordre choisi. 
o	Lecture aléatoire. 
o	Sortie audio numérique (stéréo PCM et Dolby-Digital). Compatibilité avec les CD-Audio. 
* Le contenu du DVD doit permettre cette fonction. 
Certains lecteurs offrent d'autres fonctions : 
o	Sortie vidéo « component » (YUV ou RGB) pour une qualité vidéo optimale. 
o	Sortie vidéo « component » Progressive-scan (YUV ou RGB) pour une qualité d'image optimale. 
o	Reconnaissance des pistes audioDTS Digital Surround. 
o	Compatibilité avec les Vidéo-CDs. 
o	Décodeur audio interne avec sortie analogique 6 canaux. 
o	Compatibilité avec les laserdisc et les CDV. 
o	Possibilité de lire les disques Divx. 
o	Ralenti image par image en arrière. 
o	Sortie RF vidéo (pour les téléviseurs n'ayant pas d'entrée vidéo). 
o	Affichage sur l'écran en plusieurs langues. 
o	Zoom numérique (Agrandissement x2 ou x4d'une partie de l'image). C'est une caractèristique du lecteur et non du disque. 
[1.3] Qu'en est-il de la qualité du DVD-Vidéo ? Pourquoi certaines démos sont si affreuses ?
Le DVD peut offrir une image de qualité quasi professionnelle et un son de qualité supérieure à celle du CD. Le DVD est largement supérieur à la bande VHS et est habituellement meilleur que le laserdisc (voir 2.8.). Toutefois la qualité dépend de facteurs liés à la production. D'une part, parce que l'expérience en matière de compression MPEG-2 est encore limitée et, d'autre part, dans l'attente de nouvelles avancées technologiques, il est probable que l'on trouve certains DVD de qualité inférieure au laserdisc. De plus, l'existence d'un large catalogue de Vidéo-CD utilisant le MPEG-1, certaines productions de DVD à budget limité choisiront ce format de compression (guère meilleur que la VHS) plutôt que le largement supérieur MPEG-2. 
La partie vidéo du DVD est compressée à partir du master numérique au format MPEG-2. Cette méthode de compression « avec perte » élimine les informations redondantes (comme les parties de l'image qui ne changent pas) ainsi que les informations imperceptibles à l'oeil humain. Après ce traitement, il est possible que la vidéo comporte des défauts (gel de l'image, flou ou bruit vidéo), particulièrement si la séquence est complexe ou «  remuante ». Ces problèmes dépendent du soin apporté à la production et de l'importance de la compression (ou ratio de compression). A un débit moyen de 3,5 Mbps (millions de bits par secondes), ces défauts peuvent parfois être observés. Un débit plus important, au delà de 6 Mbps, peut permettre un résultat quasi identique au master original. L'expérience de la compression aidant, une qualité toujours meilleure sera obtenue avec un débit moindre. 
L'image du DVD peut présenter les défauts suivants : flou, gel de l'image, neige ainsi qu'une « partie de l'image  » apparaissant comme « flotter » (détaché du contexte) dans l'écran. Ces défauts (indépendants de la source originale) sont parfois causés par une procédure compression de médiocre qualité. Toutefois ces défauts sont souvent dus, entre autres, à un mauvais réglage du téléviseur, des câbles de mauvaises qualités, des interférences, des méthodes de réductions de bruits inefficaces, un transfert film à vidéo bâclé, le grain présent dans la source vidéo, le manque d'efficacité du lecteur, des erreurs de lecture du DVD, etc. La plupart des DVD ont peu ou pas de défauts de compression MPEG visibles. 
Les premières démos de DVD étaient fort peu convaincantes, mais cela est loin d'être la norme puisque de nombreuses démos ne comportent aucun problème. Ces mauvaises démos démontrent simplement que le DVD peut être médiocre si le processus de fabrication est approximatif. De nombreuses démos ont été gravées dans la précipitation pour des raisons de délais trop juste. Contrairement à ce que l'on pourrait supposer (et aussi stupide que cela puisse paraître), ces démos ne furent pas consciencieusement préparées : elles étaient pourtant censées montrer le DVD sous son meilleur jour ... 
De plus, les démos présentes dans les magasins sont peu fiables car le matériel n'est pas particulièrement bien calibré. Le réglage du contraste sur la plupart des téléviseurs est beaucoup trop fort pour la clarté du DVD. Cela renforce le signal vidéo haute fréquence et engendre de la distorsion, tout comme l'aigu trop fort sur une platine CD donne une sonorité « dure ». 
Plusieurs lecteurs de DVD génèrent un signal vidéo avec un niveau de noir de 0 IRE (standard japonais) plutôt que la valeur de 7.5 IRE (standard américain). Sur des téléviseurs mal ajustés, cela peut causer un manque de netteté dans les séquences sombres. Le DVD a un rendu des couleurs de haute qualité, les défauts sont très souvent liés à la phase d'affichage, et non au lecteur ou au DVD. 
Le son du DVD est excellent. Le LPCM est un des formats sonores du DVD avec un échantillonnage supérieur au CD. Le son des films seront, pour la plupart, au format Dolby Digital stéréo et surround jusqu'à 6 canaux, similaire au son surround des salles de cinéma. Tout comme l'image, la qualité du son dépend du soin apporté à l'encodage. Même fortement compressé, le Dolby-Digital est proche de la qualité du CD. 
Le verdict final de la qualité du DVD sera donné par les consommateurs. De nombreux consommateurs jugent le DVD supérieur au laserdisc, mais personne ne garantie la qualité du DVD, tout comme personne ne devrait rejeter ce format d'après des démos ou des ouï-dire. 
  
[1.4] Quelles sont les inconvénients du DVD ?
o	Il faudra des années pour que les films et les programmes soient largement disponibles. 
o	Des approximations dans les spécifications et une phase de test des lecteurs et des disques inadaptée ont produit des incompatibilités. Certains films ne fonctionnent pas complètement (ou pas du tout) sur certains lecteurs. 
o	Il ne peut enregistrer ... pour le moment. (Voir 1.14 and 4.3) 
o	Il intègre un système de protection contre la copie et un système de code régional.(See 1.11 and 1.10) 
o	Il utilise un système de compression numérique. Un signal audio ou vidéo mal compressé peut apparaître flou, figé ou « approximatif ». (Voir 1.3) 
o	Le « downmix » audio pour la stéréo/Dolby Surround peut réduire la dynamique. (Voir 3.6) 
o	Il n'est pas totalement conforme à l'HDTV. (Voir 2.9) 
o	Certains lecteurs de DVD ne peuvent lire les CD-R. (Voir 2.4.3) 
o	Les lecteurs de DVD de première génération ne peuvent lire les DVD-RAM. (Voir 4.3) 
o	Les lecteurs disponibles actuellement ne peuvent lire en arrière. 
o	Le DVD-Audio, les pistes audios DTS et le DIVX ne sont pas compatibles avec tous les lecteurs dès l'origine. 
[1.5] Quelles sont les lecteurs de DVD disponibles ?
Certains constructeurs avaient annoncé la disponibilité de lecteurs de DVD dès le milieu de 1996. Mais ces dates furent repoussées, d'une part, pour répondre à la demande des studios hollywoodiens concernant un système de protection contre la copie, et d'autre part, du fait du manque de titres disponibles. 
•	Lecteurs disponibles :
•	
o	
?	
?	Japan (Region 2) 
?	Panasonic : A-100, 79,800 yen ; A-300, 98,000 yen (Nov 1996) ; DVD-A350, 94,000 yen ; DVD-K500, 110,000 yen (Nov 97) ; DVD-A450, 100,000 yen (Dec 10, 97). YPbPr component out, 6-ch DD, 96 kHz 24-bit audio. 
?	Toshiba : SD-3000, 77,000 yen (Nov 96) ; SD-K310, 89,000 yen (Jun 97) 
?	Sanyo (Toshiba-made) : (Dec 96). 
?	Pioneer : DV-7, 83,000 yen ; DVL-9, 133,000 yen ; DVD-K800, 120,000 yen ; DVK-1000, 248,000 yen ; DV-F21 (Dec 96) 
?	Hitachi (Pioneer-made) : (Dec 96) 
?	Akai : DV-P1000, 65,000 yen (Apr 97) 
?	Sony : DVP-S7000, 110,000 yen (Mar 97) ; DVP-S3000, 79,000 yen. ( ?, 97). YPbPr component out. 
?	Victor : XV-1000, 93,000 yen (Apr 97) ; XV-D2000, 115,000 yen. (Dec ? 97). YPbPr component out, 6-ch DD. 
?	Korea (Regions 3 and 5) 
?	Samsung (Toshiba-made) : Nov 96. 
?	LG (Goldstar) : Nov 96. 
?	US (Region 1) 
?	Panasonic : A-100, $600 ; A-300, $750 (Feb 97) ; DVD-A110, DVD-A310, DVD-A510 (all DTS-compatible) ; DVD-A350,  $750 ; DVD-A450, $825 ; DVD-K500, $900 (Mar 1998) ; DVD-L10, $1300 (portable) (June 98). 
?	Toshiba : SD-2006, $600 ; SD-3006, $750 (Mar 1997) ; SD-2107, $600 ; SD-3107 (Aug 97). 
?	Denon (Matsushita + Denon audio) : DVD-2000, $800 (Mar 97) 
?	Sony : DVP-S7000, $1000 (Apr 97) ; DVP-S3000 (Oct 97) ; DVP-S300, $500 (May 98) ; 
?	RCA (Matsushita-made) : RC5200P, $500 ; RC5500P, $700 (Apr 97) 
?	Proscan (Matsushita-made) : PS8600P, $750 ; (same circuitry as RCA5500P) (Apr 97) 
?	Mitsubishi (Toshiba-made) : DD-1000, $700 (Apr 1997) 
?	Philips/Magnavox : DVD 400AT, $550 (May 97) ; 420AT, $650 (Oct 97). 
?	JVC : XV1000, $600 (Jun 97) 
?	Samsung : DVD905, $750 (Sep 97) 
?	Onkyo (Toshiba-made) : DVD-7, $1000 (Fall 97) 
?	Marantz (Toshiba-made) : DVD810. 
?	Yamaha (Matushita-made) : DVD-1000 (Fall 97). 
?	Zenith (Toshiba-made) : DVD2000 (Fall 97). 
?	Harman Kardon : HDV-715 (Fall 97). 
?	Faroudja : DV-1000, $5500 (modified Toshiba 3006) (Fall 97) 
?	Pioneer : DV-500, $600 ; DVL-700, $1000 ; DVL-90, $1750 (Feb 97) ; DVL-909, $1100 (LD/DVD) (Jan 98) ; DV-606D, $700 (24-bit 96 kHz) (Jan 98). 
?	Europe (Region 2) 
?	Panasonic : A-100EC, 1300DM ; A-300EC, 1400DM (Mar 97) ; A-350EC, 1500DM (6-channel MPEG-2 & DD) (Jan 98) 
?	Thomson (Matsushita-made) : France, 4990 francs (Mar 97) 
?	Asia (Region 3) 
?	Panasonic : DVD-A130 ; DVD-A330. 
?	Pioneer : DVL-505 ; DVL-909 (DVD/LD combo) (both NTSC only). 
?	Philips : DVD-840 (=Toshiba SD-K310). 
?	Sony : DVP-S7000 (May 97) 
?	Australia (Region 4) 
?	Panasonic : DVD-A130 ; DVD-A330 ; DVD-A300 ; DVD-A350 (6-channel MPEG-2) (Dec 97) 
?	Sony : DVP-S7000 
Projected player releases : 
?	Japan (Region 2) 
?	Toshiba : 2 portable players, 75,000 yen each (Nov 97). 
?	Philips : Spring 98. 
?	Panasonic : DVD-L10 portable player (Spring 98). 
?	Sony : DVP-S501D, 88,000 yen ; DVP-M30 (both 96/24 audio) (April 98). 
?	Pioneer : DV-S9, 190,000 yen (96/24 audio) ; DVL-909, 128,000 yen (DVD/LD) ; DV-505, 69,800 yen ; DVL-K88, 148,000 yen (DVD/LD + karaoke). 
?	Toshiba SD-2100(N). 
?	US (Region 1) 
?	Akai : DV-P1000. 
?	Meridian : 586, $3500 !. 
?	Kenwood : January 1998. 
?	Runco : SAR-200, $15,000 (200-disc changer, THX-certified) (Jan 98). 
?	Sony : DVP-C600D (5-disc changer) (Summer 98). 
?	Denon : DVD-3000, $899 (DTS-compatible) (Apr 98). 
?	Pioneer : DV-505, $500 (May 98). 
?	Onkyo : DV-S501, $850 (Summer 98). 
?	JVC : XV-D2000BK (24b/96kHz). 
?	Fisher : DVD-60, $2,400 (60-disc DVD/DVD-ROM changer). 
?	Hyundai, Goldstar, Hitachi (Pioneer-made), Runco (modified Pioneer), Sharp : No date. 
?	Unity Motion : No date (progressive scan !). 
?	Europe (Region 2) 
?	JVC : Summer 98 ? 
?	Kenwood : August in Germany (LZ-25). 
?	Sony : DVPÐS715, DVP-S315 (both have 24/96 audio, MPEG-2 audio, RGB SCART) (Spring '98). 
?	Philips : Spring 1998 (DVD 730, DM 1500 ; DVD 930, DM 1700). 
?	Hitachi, Pioneer, Toshiba : Spring 1998. 
?	Grundig : GDV 100 G. 
?	Asia (Region 3) 
?	Toshiba : ?. 
?	Australia/New Zealand (Region 4) 
?	 ? 
Fujitsu aurait sorti le premier ordinateur équipé d'un lecteur de DVD-ROM le 6 novembre au Japon. Toshiba a sorti un ordinateur muni d'un lecteur de DVD-ROM au Japon au début 1997 (prévu tout d'abord en décembre 1996 puis en novembre !). Les lecteurs de DVD-ROM de Toshiba, Pioneer, Panasonic, Hitachi, et Sony apparurent en petite quantité dès janvier 1997. Le kit PC-DVD de Creative Labs (lecteur Matsushita avec décodeur A/V ; sampler Warner DVD-V ) a été commercialisé à 500$ aux États-Unis en avril. Des lecteurs Samsung (et des PC équipés de lecteurs) sont disponibles en Corée depuis janvier. Le kit PC-DVD de Hi-Val (lecteur Toshiba, décodeur Quadrant ; 6 DVD-ROM dont Silent Steel, Daedalus Encounter et Xiphias Encyclopedia Electronica) a été prévu pour mai, tout comme le kit de Diamond Multimedia au prix de 599$. Le kit STB Systems DVD Theater est prévu pour juillet au prix de 699$. Dynatek a annoncé un kit avec 6 titres pour 649$. Les lecteurs Philips sont prévus au deuxième trimestre. Ceux de LG Electronics en juillet. Le PC Infinia de Toshiba équipé d'un lecteur de DVD-ROM est disponible depuis l'été 1997. Les PC équipés de DVD-ROM de Sony et Compaq sont reportés. Le nouveau kit 2x DVD-ROM « Encore » de Creative est disponible pour 380$. Le kit de deuxième génération de Hi-Val est au même prix. Le kit CoolDVD de E4 pour Macintosh est disponible à 499$ à partir de février 1998. 

Note : Si vous achetez un lecteur provenant d'une zone différente de celle où vous habitez, vous pourrez peut-être ne pas pouvoir lire les disques protéger par un code régionale. (Voir 1.10.) 
  
[1.6] Quels sont les titres disponibles en DVD ?
Tout comme pour les lecteurs, les annonces optimistes de sorties de titres en DVD, prévues pour Noël 1996, ne se sont pas concrétisées. Seule une poignée d'entre eux fut disponible au Japon pour le lancement du DVD en novembre 1996, la plupart étant des titres musicaux. Les premiers films apparurent en décembre. En avril, ce furent plus de 150 titres qui étaient disponibles au Japon. Les longs métrages firent leur apparition sur le sol américain en mars 1997. En septembre 1997, 160 titres sont disponibles aux États-Unis et plus de 200 sont annoncés pour les prochains mois. En comparaison des prémisses du CD et du laserdisc, c'est énorme. Près de 19 000 DVD se sont vendus au cours des deux premières semaines du lancement aux États-Unis, dépassant largement les prévisions. Infotech prévoit 600 titres pour la fin 1997 et plus de 8000 pour l'an 2000. Dès décembre 1997, plus de un million de DVD fut livré aux revendeurs. En avril 1998, c'est près de 1000 titres qui sont disponibles en Zone 1. 
Un lancement conjoint, de titres et de lecteurs, en Europe est prévu pour le premier trimestre 1998. Plus de 100 titres sont attendus en mars, avec plus de 250 disponibles à la fin 1998. Le lancement officiel du nouveau format par Time Warner en Australie (Zone 4) est prévu pour Pâques 1998. 
Concorde Video a sorti fin mars en PAL « 12 Monkeys  » sur le territoire allemand. Philips a menacé cet éditeur d'un procès pour ne pas avoir inclus de piste audio multi-canal MPEG, mais le différent est désormais résolu (voir 3.6). 
Les titres en DVD-ROM apparaîtront progressivement. Près de la moitié des éditeurs de CD-ROM a déclaré leur intention de produire des DVD-ROM. Voir 6.2 pour une liste. Plusieurs de ces titres accompagneront des lecteurs ou des suites logiciels jusqu'à ce que le marché prenne de l'ampleur. IDC prévoit que 13% des logiciels seront disponibles en DVD-ROM à la fin de 1998. Les DVD-ROM sont, en quelque sorte, des CD-ROM de plus grande capacité et plus rapide avec le même contenu. Mais les DVD-ROM peuvent de plus tirer partie d'une vidéo de haute qualité et d'un son multi-canal ajoutés à de nombreux PC équipés de DVD-ROM.  
Les premiers DVD-ROM seront probablement « The Union Catalogue of Belgian Research Libraries » édités par IVS, « PhoneDisc PowerFinder USA One » (qui tient sur 6 CD-ROM) par Digital Directory Assistance Inc., et « Silent Steel » de Tsunami Media. La plupart des premiers titres accompagneront les lecteurs de DVD-ROM.  
[1.7] Combien coûte un lecteur de DVD ?
Les lecteurs actuellement sur le marché s'achètent à un prix minimum de 500$. (Voir 1.5 pour les modèles et les prix.) InfoTech prévoit des prix à partir de 250$ en 2000 , et moins de 150$ en 2005. 
Les lecteurs de DVD-ROM, pour leur part, affichent un prix de 300 à 400$. (Les prix OEM se situent à moins de 200$.) Ce niveau devrait baisser rapidement jusqu'à atteindre les prix actuels des CD-ROM. 
  
[1.8] Combien coûte un DVD ?
Cela dépend, mais la plupart des films en DVD se vendent entre 25 et 30$, les prix qu'affichent les magasins (avec les remises) sont eux entre 18 et 25$, y compris ceux avec des suppléments. Certaines éditions de films récents, destinées au marché de la location, ont un prix de 80$ (tout comme la VHS), d'autres sont même à 12$. 
Les DVD-ROM devraient être, dans un premier temps, un peu plus chers que les CD-ROM. Etant de plus grande capacité que ces derniers et le marché étant à ses débuts, les DVD-ROM coûtent aussi plus chers à répliquer. Mais les coûts de fabrication baissant et le parc de lecteur prenant de l'ampleur, les prix des DVD-ROM devraient être équivalents aux CD-ROM. 
  
[1.9] A quelle allure le DVD s'imposera-t-il  ?
Le DVD ne s'imposera pas aussi rapidement que prévu. Mais ce sera plus rapidement que la VHS, le laserdisc et le CD. A la fin de 1997, plus de 500 000 lecteurs de DVD-Vidéo seront disponibles dans les magasins dans le monde. 349 482 de ceux-ci sur le sol américain (avec près de 200 000 lecteurs vendus). Le catalogue de DVD-Vidéo est de près de 600 titres, avec près de cinq millions de titres dans les bacs, et 2 millions d'exemplaires vendus. Près de 300 000 lecteurs de DVD-ROM sont dans les stocks des revendeurs et environ un million de titres accompagne des packs. Seulement 60 titres forment le catalogue DVD-ROM à la fin 1997. 
Voici quelques prévisions chiffrées : 
  
o	Toshiba (1996) : De 100 000 à 150 000 lecteurs de DVD-Vidéo seront vendus au Japon entre le 1er novembre et le 31 décembre 1996, et 750 000 -1 000 000 en novembre 1997. (Le total des livraisons de Matsushita, Pioneer et Toshiba était de 70 000 en octobre-décembre 1996.) 
o	Pioneer (1996) : 400 000 lecteurs de DVD-Vidéo en  1996, 11 millions en 2000. 100 000 lecteurs de DVD-Audio en 1996, 4 millions en 2000. 
o	InfoTech (1996) : 820 000 lecteurs de DVD-Vidéo la première année, 80 millions en 2005. 
o	CEMA (1997) : 400 000 lecteurs de DVD-Vidéo aux États-Unis. en 1997, 1 million en 1998. 
o	Time-Warner (1996) : 10 millions de lecteurs de DVD-Vidéo aux États-Unis en 2002. 
o	Paul Kagan (1997) : 800 000 lecteurs de DVD-Vidéo aux États-Unis en 1997, 10 millions en 2000, et 40 millions en 2006 (avec un taux de pénétration de 43%). 5.6 millions de DVD (titres)  vendus en 1997, 172 millions en 2000, et 623 millions en 2006. 
o	C-Cube (1996) : 1 million de lecteurs de DVD-Vidéo et DVD-ROM en 1997. 
o	BASES : 3 millions de lecteurs de DVD-Vidéo vendus la première année, 13 millions la sixième année. 
o	Dataquest (1997) : plus de 33 millions de lecteurs de DVD-Vidéo et DVD-ROM livrés aux revendeurs en 2000. 
o	Philips (1996) : 25 millions de lecteurs de DVD-ROM dans le monde en 2000 (10% des 250 millions de lecteurs optiques). 
o	Pioneer (1996) : 500 000 lecteurs de DVD-ROM vendus en 1997, 54 millions vendus en 2000. 
o	Toshiba (1996) : 120 millions de lecteurs de DVD-ROM en 2000 (taux de pénétration de 80% sur les 100 millions de PCs). Toshiba annonce qu'ils ne fabriqueront plus de CD-ROM en 2000. 
o	IDC (1997) : 10 millions de lecteurs de DVD-ROM vendus en 1997, 70 millions vendus en 2000 (dépassant le CD-ROM), 118 millions vendus en 2001. Plus de 13% des logiciels disponibles le seront sur DVD-ROM en 1998. Les graveurs de DVD représenteront plus de 90% des marchés réunis des CD et DVD enregistrables en 2001. 
o	AMI (1997) : Le parc de DVD-ROM en exploitation est de 7 millions en 2000. 
o	Intel (1997) : 70 millions de lecteurs de DVD-ROM en 1999 (les ventes dépassent celles des lecteurs de CD-ROM en 1998). 
o	SMD (1997) : 100 millions de lecteurs de DVD-ROM/RAM livrés aux revendeurs en 2000. 
o	Microsoft (Peter Biddle, 1997) : 15 millions de PC équipés de DVD vendus en 1998, 50 millions en 1999. 
o	Forrester Research (1997) : Le parc US de PC munis de DVD est de 53 millions en 2002. 5.2% des foyers américains (5 millions) seront équipés d'un lecteur de DVD-Vidéo en 2002 ; 2% auront un lecteur de DVD-Audio. 
o	Yankee Group (Jan 1998) : 650,000 lecteurs de DVD-Vidéo en 1998, 3.6 millions en 2001. 19 millions de PC munis de DVD en 2001. 
o	InfoTech (Jan 1998) : 20 millions de lecteurs de DVD-Vidéo dans le monde en 2002, 58 millions en 2005. 99 millions lecteurs de DVD-ROM dans le monde en 2005. Plus de 500 titres sont disponibles en DVD-ROM à la fin de l'année 1998. Près de 80,000 titres sont disponibles sur DVD-ROM  en 2005. 
A titre de comparaison, il y a près de 700 millions de lecteurs de CD et 160 millions de lecteurs de CD-ROM dans le monde en 1997. 1,2 milliard de CD-ROM mis en circulation dans le monde en 1997 avec un catalogue de 46 000 titres. Il y a environ 80 millions de magnétoscopes aux États-Unis (89% des foyers) et près de 400 millions dans le monde. Il y a environ 250 millions de téléviseurs aux États-Unis et 1,2 milliard dans le monde. Ventes estimées aux États-Unis en 1997 : 7,7 millions de magnétoscopes et 900 000 télévisions rétroprojecteurs. 
[1.10] Que sont les codes régionaux  ?
Les studios hollywoodiens veulent contrôler la sortie de leurs productions dans les différentes parties du monde, car ces sorties se sont pas simultanées (un film peut sortir en vidéo aux États-Unis alors qu'il apparaît tout juste sur les écrans en Europe). De plus, les studios vendent les droits de distribution à des distributeurs étrangers, à qui ils souhaitent garantir une exploitation exclusive dans leurs zones respectives. Pour cette raison, ils ont demandé que le DVD intègre une protection qui puisse prévenir contre l'usage d'un DVD hors de sa zone. Chaque lecteur se voit attribuer un code régional d'après la zone géographique à laquelle il est destiné. Le lecteur refusera alors de fonctionner avec des DVD non autorisés dans cette zone. Cela veut dire qu'un DVD acheté dans un pays donné peut ne pas fonctionner si le lecteur a été acheté dans un autre pays. 
Les codes régionaux sont optionnels. Des DVD toutes zones pourront être lus dans tout lecteur quelque soit sa zone. Ce contrôle n'est obtenu pas par une méthode d'encryptage mais simplement par un octet sur le DVD que le lecteur vérifie. Certains studios ont annoncés que seuls les films récents seront dotés de ce code, mais jusqu'ici presque tous les titres en sont pourvus et ne peuvent donc être lu que dans une seul région. Les codes régionaux font partie du disque de manière définitive, il n'y aura pas de déverrouillage après un certain temps. 
Il y a 6 régions (aussi appelées « zones »). Les lecteurs et les DVD sont identifiés par leur code régional, de 1à 6, superposé à un globe (imprimé sur la jaquette du DVD). Si un DVD est valable dans plus d'une zone, on trouvera plusieurs numéros de zone sur ce globe. 
1 : Canada, États-Unis et territoires rattachés 
2 : Japon, Europe, Afrique du Sud, Moyen Orient (incluant l' Égypte) 
3 : Asie du sud-est, Est de l'Asie (incluant Hong Kong) 
4 : Australie, Nouvelle Zélande, Ile du Pacifique, Amérique Centrale, Mexico, Amérique du Sud, Caraïbes 
5 : Ancienne Union Soviétique, Inde, Afrique (et Corée du Nord, Mongolie) 
6 : Chine 
Certains lecteurs peuvent être modifiés pour pouvoir lire tous les DVD quelques soient leurs zones. Cette modification annule certainement la garantie. Certains disques, comme ceux de Buena Vista/Touchstone/Miramax, MGM/Universal et Polygram contiennent un prgramme qui vérifie la zone du lecteur. Ces disques ne peuvent être lu sur des lecteurs "code free" qui ont leur code de zone à 0, mais ils peuvent être lus sur des lecteurs dont la zone peut être modifiée par télécommande. On peut trouver des informations sur la modification des lecteurs sur l'Internet ou dans les forums de discussions. 
Les codes régionaux s'appliquent aussi aux lecteurs de DVD-ROM, mais seulement en cas d'utilisation avec un DVD-Vidéo, cela ne concerne donc pas les DVD-ROM contenant des logiciels. (Voir 1.11 pour plus de détails). 
Les systèmes vérifient le code régional avant de lire des DVD-Vidéo. Les lecteurs DVD-ROM « RPC2 » permettent le changement du code régional plusieurs fois. Une fois cette limite atteinte, généralement entre 5 et 9 fois, tout changement est impossible à moins de que le revendeur ou le constructeur ne réinitialisele lecteur. 
Les codes régionaux ne s'appliqueront pas au DVD-Audio. 
[1.11] Qu'en est-il de la protection contre la copie ?
Il y a trois méthodes de protection contre la copie intégrées dans le DVD : 
1) Analog CPS (Macrovision) 
La copie (analogique) sur VHS est empêchée par le système Macrovision 7.0 présent dans chaque lecteur. Le terme générique est APS (Analog Protection System). Les cartes vidéo informatiques munies de sorties composites ou s-vidéo (Y/C) doivent aussi utiliser APS. Macrovision perturbe et empêche l'enregistrement correcte de la vidéo de 95% des magnétoscopes. Malheureusement cela peut aussi dégrader l'image, spécialement le matériel ancien ou hors-norme. Le résultat est alors l'apparition de bande de couleur, de distorsion, de perte de la couleur ou de cycle d'assombrissement de l'image. Macrovision crée aussi de sérieux problèmes sur la plupart des doubleurs de lignes. Macrovision n'est pas présent sur la sortie analogique « component » vidéo des premiers lecteurs, mais est obligatoire sur les lecteurs plus récents comme le Sony S7000. Les DVD signalent au lecteur qu'il faut activer la Macrovision AGC avec ou sans perturbation. C'est à la fabrication du DVD que l'on décide du niveau de protection à activer, on verse en conséquence les royalties à Macrovision. Tout comme les VHS, certains DVD sont dotés de Macrovision et d'autres non. (Pour davantage d'informations sur la Macrovision, voir le descriptif technique de l'encodeur vidéo de SGS/Thomson.
Chaque DVD comporte aussi des informations indiquant si le contenu peut être copié. C'est un système de gestion de « niveau » de génération de copie (CGMS) conçu pour empêcher les copies ou les copies de copies. L'information CGMS est encapsulé dans le signal vidéo sortant du lecteur. Pour que ce système fonctionne, le matériel faisant la copie doit reconnaître et respecter le CGMS. Le standard analogique (CGMS/A) encode les données en NTSC sur la ligne 21 (dans le service XDS). Le standard numérique (CGMS/D) n'est pas encore finalisé, mais sera présent sur les connections numériques comme IEEE 1394/Firewire. 
3) Content Scrambling System (CSS) 
Du fait du risque potentiel de créer de parfaites copies numériques, la paranoïa des studios hollywoodiens est montée d'un cran et les a incités à exiger, dans les spécifications du DVD-Vidéo, une protection contre la copie encore plus poussée. Content Scrambling System (CSS) est une méthode d'encryptage de données destinée à interdire la lecture des fichiers directement sur le système de fichier du DVD. La plupart des lecteurs ont un circuit de décryptage qui décode les données avant de les afficher. Aucune sortie numérique non-brouillée n'est autorisée tant qu' une connexion numérique sécurisée n'est pas obtenue. Au niveau informatique, les lecteurs de DVD-ROM et les décodeurs matériels ou logiciels échangent des clés d'encryptage de manière à ce que la vidéo soit décryptée juste avant l'affichage. Cela signifie que de nombreux lecteurs de DVD-ROM et de cartes vidéo ont des circuits supplémentaires (et un coût) pour la protection contre la copie. En 1999, tous les lecteurs de DVD-ROM devront supporter les codes régionaux et CSS. Certains lecteurs pourront autoriser la réinitialisation du code régional un nombre limité de fois ; d'autres lecteurs se régleront automatiquement après avoir lu un certain nombre de films d'une même zone. Les constructeurs de matériel doivent, pour utiliser le DVD-Vidéo (lecteurs, circuit, cartes vidéo, etc.), acquérir une licence CSS, qui n'est pas facturée, mais la procédure d'acquisition est longue. Il est donc recommandé aux constructeurs intéressés de faire la demande au plus vite. Fin mai 1997, les licences CSS furent finalement accordées aux logiciels de décodage. 
4) Digital Transmission Content Protection (DTCP) 
Dans le but de permettre des connexions numériques entre les appareils tout en se préservant des parfaites copies numériques, cinq systèmes de protection numérique contre la copie ont été proposé à la CEMA. Le leader de ces cinq systèmes est le DTCP (digital transmission content protection), avec les connexions IEEE 1394/FireWire à l'esprit mais peut être appliqué à d'autres protocoles. Les spécifications proposées furent établies par Intel, Sony, Hitachi, Matsushita et Toshiba en février 1998. En décembre 1998, Sony a annoncé le développement d'une puce DTCP dont la mise sur le marché est prévu au printemps 1999.Avec le DTCP, les appareils connectés en numérique, comme les lecteurs de DVD et un téléviseur numérique ou un magnétoscope numérique, échange des clés et des certificats d'authentication afin d'établir une liaison sécurisée.Le lecteur de DVD encrypte le signal audio/vidéo encodé en le transmettant à l'appareil récepteur, qui doit à son tour le décrypté. Cela évite que d'autres appareils connectés mais non-authentifier ne volent le signal. L'encryption n'est pas nécessaire pour les programmes qui ne sont pas protégés contre la copie. La protection peut être «  renouvelé » par de nouveaux programmes (comme de nouveaux disques ou de nouvelles diffusions) et par de nouveaux appareils qui diffusent des clés mises à jour ainsi que des listes de révocation (pour identifier les appareils non-autorisés ou compromis). Une solution concurrente, XCA (extended conditional access), de Zenith et Thomson est analogue au DTCP mais peut fonctionner avec des interfaces à sens unique (comme le standard EIA-762 RF) et utilise des smart cards pour mettre à jour la protection. D'autres solutions ont été faites par MRJ Technology, NDS, et Philips. Le programme est marqué par un indicateur CGMS standard « Copié à volonté » « Copié une fois » ou « Ne jamais copié  » et parfois « Plus de copie possible ». Les appareils numériques qui ne font rien de plus que reproduire le signal pourront recevoir les données (à la condition qu'ils authentifier leurs rôles d'appareils lecture-seule). Les appareils d'enregistrement numérique ne pourront accepter que les données qui ne présentent pas l'indicateur « Ne jamais copié », et ils doivent modifié l'indicateur CGMS à « Zéro copie » s'il indiquait « Copié une fois ». Digital CPS a été conçus pour les téléviseurs et enregistreurs vidéo numériques de prochaines générations. Cela nécessitera de nouveaux lecteurs de DVD avec des connecteurs numériques (comparables à ceux des caméras DV). Ces nouveaux produits ne seront probablement pas disponibles avant le milieu de 1999. Le cryptage étant effectué par le lecteur, aucun changement du format du disque n'est nécessaire. 
Les studios et les industriels de l'électronique grand public veulent rendre illégale la désactivation de la protection contre la copie, ils visent à établir un cadre légal dans ce sens aux États-Unis et dans d'autres pays. 
Le résultat de cette démarche est World Intellectual Property Organization (WIPO) Copyright Treaty et le WIPO Performances and Phonograms Treaty (December 1996) et le U.S. Digital Millenium Copyright Act (DMCA), voté en octobre 1998. Un membre du groupe en charge du dossier au sein du comité de protection contre la copie a déclaré : « la législation envisagée doit aussi apporter des garanties précises que la pratique raisonnable et habituelle de l'enregistrement sera autorisée, tout en autorisant des pénalités en cas d'infraction. » La façon dont le lecteur ou les studios (qui positionne l'indicateur « Ne pas copié ») « permettrait » cela n'est pas du tout claire. 
Les ordinateurs et les lecteurs DVD-ROM, y compris les kits DVD-ROM, doivent supporter Macrovision, CGMS, et CSS. Les cartes vidéo des PC avec une sortie TV qui ne supporte pas MAcrovision ne fonctionnera pas avec les films encryptés. Les ordinateurs avec des prises IEEE 1394/FireWiredoivent supporter les spécifications finales du DSPS pour pouvoir fonctionner avec d'autres appareils DCPS. Tous les lecteurs de DVD-ROM doivent contenir les circuits CSS pour établir une liaison sécurisé avec le décodeur matériel ou logiciel, bien que CSS ne peut être utilisé que sur un programme DVD-Vidéo. Bien entendu, un DVD-ROM pouvant stocker tous types de données informatiques, n'importe quel système de cryptage peut être utilisé. 
Ces trois formes de protection contre la copie sont inclues à la discrétion de l'éditeur du DVD. Le décryptage des films est aussi optionnel pour le constructeur de matériel et l'éditeur de logiciel de décodage : un lecteur ou un ordinateur sans fonctionnalité de décryptage ne pourra lire que les films non cryptés. DCPS est effectué par le lecteur de DVD et non par le développeur du disque. 
Ces systèmes de protection contre la copie ont été conçus pour lutter contre la copie « trop facile » (qui, d'après les studios, leur feraient perdre des milliards). Le but est de faire en sorte que « les honnêtes gens restent honnêtes ». Même les concepteurs de ces systèmes admettent que cela n'arrêtera pas les pirates bien équipés. Il y a des appareils peu coûteux qui contourne la protection analogique, bien que peu de ces appareils ne fonctionnent contre le Colorstripe de Macrovision. Ces appareils sont appelés Video Clarifier, Image Stabilizer, et CopyMaster. 
Le Data-Hiding Sub-Group (DHSG) du Copy Protection Technical Working Group (CPTWG) du DVD Forum a reçu sept propositions de watermarking qui ont depuis fusionnés en trois : 
IBM/NEC, Macrovision/Digimarc/Philips et Hitachi/Pioneer/Sony. Le 17 février 1999, les deux premiers groupes ont fusionnés pour former le « Galaxy Group » et ont rassemblés leurs technologies dans une seule et même proposition. 
Le watermarking, qui sera ajouté au DVD à l'avenir, est un système de marquage (watermark), qui sera probablement utilisé par le DVD, et qui marque de manière permanente chaque image avec une information indécelable à l'oeil. Cette information sera reconnue par le matériel vidéo afin de prévenir contre la copie, même si la vidéo est transmise de manière numérique ou analogique ou si elle subit un traitement. De nouveaux lecteurs de DVD ainsi que d'autres matériels seront nécessaire pour être compatible avec le watermarking, mais le DVD Forum à l'intention de rendre les DVD « watermarkés » compatibles avec les lecteurs actuels, mais les studios ne l'autoriseront sans doute pas. Cette technologie de watermarking utilisée sur les Divx causerait, d'après certains, l'apparition de parasites ( "raindrop" ou "gunshot"). Ce problème semble avoir été résolu sur les disques récents. 
[1.12] Qu'en est-il du DVD-Audio ou Music DVD ?
Lors de l'arrivée du DVD sur le marché en 1996, il n'y avait pas de format DVD-Audio, bien que les capacités audio du DVD-Vidéo surpassent de loin celles du CD. Le Forum DVD a décidé de recueillir davantage d'informations provenant de l'industrie du disque avant de définir les spécifications du DVD-Audio. Une version des spécifications a été publiée par le Working Group 4 (WG4) du DVD Forum en janvier 1998, et la version 0.9 a été publié en juillet. La version final des spécifications du DVD-Audio 1.0 a été approuvé en février 1999 et publié en mars. Les appareils pour le DVD-Audio apparaîtront à la fin 1999 au plus tôt. Ce retard est dû au processus de sélection du mode de protection contre la copie (encryption et watermarking). Il est possible que le Secure Digital Music Initiative (SDMI) du RIAA ne retarde l'introduction du DVD-Audio jusqu'en 2000. 
Le DVD-Audio est un format distinct du DVD-Vidéo. Les disques DVD-Audio peuvent être conçu pour fonctionner avec des lecteurs DVD-Vidéo, mais il est possible de fabriquer des disques DVD-Audio totalement incompatible avec les lecteurs de DVD-Vidéo car les spécifications apportent de nouveaux formats et de nouvelles fonctionnalités, avec le contenu stocké dans une zone DVD-Audio distincte sur le disque (le répertoire AUDIO_TS) que le lecteur DVD-Vidéo ne lira jamais. De nouveaux lecteurs DVD-Audio seront nécessaires, ou de nouveaux "lecteurs universels" pouvant lire les DVD-Vidéo et les DVD-Audio. 
Appel aux producteurs  : Des lecteurs universels ne seront pas disponibles avant un certain temps, mais vous pouvez produire des "disques unversels" dès maintenant. Avec quelques efforts, tous les disques DVD-Audio peuvent être conçus de manière à fonctionner sur tous les lecteurs en incluant une version Dolby Digital du programme dans la zone DVD-Vidéo. 
Appel aux développeurs de système auteur (authoring) pour le DVD-Audio  : Faites que vos logiciels puissent faire cela par défaut, ou qu'il recommande fermement cette option pendant l'authoring. 
Les lecteurs de DVD-Audio (et "universels") fonctionneront avec les amplis actuels. Ils généreront un signal PCM et Dolby Digital et certains supporteront les formats optionnels DTS et DSD. Toutefois, la plupart des amplis actuels ne peuvent décoderle PCM haute-définition (voir 3.6.1), et même s'ils le pouvaient le signal ne pourrait être transmis par les connections numériques actuelles. Les lecteurs de DVD-Audio avec des convertisseurs numérique-analogique (DAC) de haut de gamme peuvent être branché à des amplis avec des entrées deux canaux ou six canaux, mais il y aura une perte de qualité si l'ampli reconvertit en numérique pour le traitement. Les amplis à venir avec des connections numériques améliorées comme l'IEEE 1394 (FireWire) sera requis afin de profiter pleinement de la résolution du DVD-Audio. 
L'industrie du disque demande aussi la présence d'un « signal encapsulé » ou « watermark numérique » pour garantir la protection contre la copie. Cela impose l'utilisation de technologie « pit signal processing » afin d'inclure une signature numérique et des clés de cryptage dans le signal audio sous la forme de « bruit  » inaudible, de manière à informer le matériel en cas de copie afin qu'il refuse la lecture. Les audiophiles avancent que cela engendrerait une dégradation de la qualité d'écoute. 
En attendant, le DVD-Vidéo offre un son multi-canal de meilleure qualité que le CD (Voir 3.6.2). 
Sony et Philips proposent le format Super Audio CD. (Voir 3.6.1)  Le SACD fournira des disques « legacy » qui auront deux couches, une pour les lecteurs de CD actuels, et une couche pour les lecteurs de DVD-Audio. Ironiquement, le prix de lancement de ces disques double couche sera supérieur au prix d'un CD et d'un DVD. Sony a publié les spécifications version 0.9 en avril 1998, la version finale est attendu pour avril 1999. La technologie SACD sera gratuite pour les constructeurs de lecteurs de CD. 
[1.13] Quels sont les studios qui soutiennent le DVD ?
A la sortie du DVD au début de 1997, Waner et Polygram étaient les seuls majors hollywoodiennes à éditer des DVD. D'autres titres furent disponibles de distributeurs plus modeste. Les autres studios ont progressivement rejoint le DVD (Voir 6.2 pour une liste exhaustive ; Voir 1.6 pour le catalogue disponible ou annoncé). 
Dreamworks est le dernier des grands acteurs d'Hollywood a annoncer son entrée dans le marché du DVD. Paramount, Fox et Dreamworks ont intiallement (et exclusivement) soutenu Divx, mais ils ont annoncés leur soutien au DVD à l'été 1998. 
[1.14] Le DVD peut-il enregistrer  ?
En un mot : non. (Pas avant le siècle prochain.) 
En plusieurs : Les éléments indispensables pour l'enregistrement (son et vidéo) sur un DVD sont un flux vidéo MPEG et une piste audio PCM. (D'autres flux comme le Dolby Digital, le MPEG audio et les sous-titres ne sont pas indispensables.) Les codes de contrôle principaux du DVD sont aussi nécessaires. Pour le moment, l'encodage de la vidéo et du son est délicate, sans compter qu'il faut y adjoindre les codes et graver le tout sur DVD. Et même si cela se faisait dans le salon d'un particulier, ce serait extrêmement coûteux. Le coût de production des DVD passe de millions de dollars à quelques milliers, mais on ne passera pas sous la barre des 500$, limite raisonnable pour une exploitation vers le grand public, avant plusieurs années. En juin 1997, Hitachi a présenté un modèle « grand public » d'enregistreur de DVD-Vidéo composé d'une unité DVD-RAM, d'un disque dur (comme tampon), de deux encodeurs MPEG-1 et d'un décodeur MPEG-2. Aucune date de production à grande échelle ne fut annoncée. Il est possible que le premier enregistreur de DVD réellement grand public nécessite une source audio et vidéo numérique déjà compressée, comme le satellite. 
Autre problème : Le prix des DVD vierges auraient un prix au lancement de 40$. La première génération d'enregistreur aura une capacité d'enregistrement d'un quart inférieure aux DVD préenregistrés. La compression en temps réel nécessite des débits très importants pour atteindre une qualité correcte, restreignant d'autant la capacité totale. La compression MPEG-2 fonctionne bien mieux avec une source vidéo de haute qualité, de ce fait l'enregistrement, avec pour source de la VHS ou des programmes par le câble, peut donner des résultat médiocre (à moins que l'enregistreur ne dispose de filtres , ce qui augmente le coût). 
Ne vous laissez pas induire en erreur par la sortie en septembre 1997 des unités DVD-RAM (à500$) et DVD-R (à 17 000$) (Voir 4.3). Ces unités peuvent enregistrer des données informatiques, mais pour la création de DVD-Vidéo, il faudrait du matériel et des logiciels supplémentaires pour l'encodage vidéo (MPEG-2), l'encodage audio (Dolby Digital, MPEG ou LPCM), l'encodage des sous-titres, l'encodage « still frame » (MPEG-1 ou MPEG-2), la gestion des codes et le multiplexage. Et cela ne pouvant être réalisé en temps réel, il faudrait aussi un disque dur de 5 à 9 GB pour traiter les données. 
Certains pensent que l'enregistreur de DVD-Vidéo ne sera jamais avantageux pour le grand public qui souhaite enregistrer de la VHS ou des programmes télé, les cassettes numériques étant moins coûteuses. Mais d'un autre coté, ces dernières souffrent de l'absence de nombreux apports du DVD, comme le montage automatique et sans interruption, avance rapide, recherche instantanée ou l'intégrité dans le temps, sans parler de l'aspect «  cool » de ces petits disques « brillants ». Ainsi, si les coûts d'encodage et les DVD vierges atteignent  un niveau suffisamment bas, la commercialisation vers le grand public du DVD enregistrable pourrait se concrétiser. La comparaison DVD/Cassette vidéo numérique sera alors des plus intéressantes. Les enregistreurs de cassettes vidéo numériques sont déjà disponibles mais au prix de 4 000$. 
[1.15] Que se passe-t-il si un DVD est rayé ? Sont-ils trop fragiles pour la location ?
La plupart des éraflures engendreront des erreurs de données mineures qui seront facilement corrigées. A tort, certains pensent qu'une éraflure sera plus dommageable sur un DVD que sur un CD du fait, d'une part de la densité de stockage plus importante, et d'autre part, parce que la vidéo est fortement compressée. En comparant la taille des pits et des lands sur chacun des formats, on constate que la densité des données sur un DVD est quatre fois plus importante que sur un CD, il est donc vrai qu'il y aura plus de dégâts. Mais le système de correction d'erreur est au moins dix fois plus performant que pour le CD et compense largement la différence de densité. Il faut, de plus, garder à l'esprit que les compressions MPEG-2 et Dolby Digital sont en partie basée sur l'élimination ou la réduction d'information imperceptible, la décompression n'augmente pas autant qu'on pourrait s'y attendre la quantité de données. Les éraflures importantes peuvent engendrer des erreurs irrécupérables qui provoqueront une erreur d'entrée-sortie sur un ordinateur ou un défaut momentanée à l'écran. Il y a plusieurs moyens de dissimuler les erreurs de la vidéo MPEG ; ces moyens seront peut être utilisés dans les futures lecteurs. 
Le groupe de travail DVD-Informatique a spécifié qu'il ne souhaitait pas l'usage de caddies ou d'autres enveloppes de protections. Les laserdiscs, les CD et les CD-ROM sont, de même, des victimes potentiels d'éraflures ; cela n'empêche pas de nombreux magasins et bibliothèques de les proposer à la location. Les grands magasins, comme Blockbuster et West Coast Entertainment, les proposent à la location dans nombre de leurs succursales. Jusqu'ici les réactions concernant la location de DVD sont positives. 
[1.16] Le VHS me suffit, pourquoi s'intéresser au DVD ?
Les principaux atouts du DVD sont la qualité et les caractéristiques innovantes (Voir 1.2). Contrairement à la VHS, le DVD ne se dégradera pas avec l'âge ou suite à d'innombrables lectures, ce qui est très intéressant pour les parents dont les enfants regardent les productions Disney deux fois par semaine !). C'est de ce fait un format plus propice que la VHS à la  constitution de collections, tout comme le CD l'est par rapport à la cassette. 
Si aucun de ces points ne vous importe, la VHS est probablement suffisante. 
[1.17] Le packaging est-il différent du CD ?
L'inquiétude des éditeurs de DVD de voir les consommateurs supposer que les DVD pourraient être lus sur leur lecteur de CD les a incités à favoriser un packaging différent. Time Warner préconise le boîtier « Snapper » qui mesure approximativement 14cm de largeur x 19cm de hauteur x 1.25cm d'épaisseur (5.5" x 7.5" x 0.5"). C'est-à-dire aussi large qu'un boîtier classique de CD et aussi haut qu'un boîtier VHS. Le Video Software Dealers Association a aussi proposé un boîtier 5 5/8" de largeur, 7 3/8" de hauteur et entre 3/8" et 5/8" de profondeur. Toutefois il n'existe pas de normes imposées dans ce domaine. 
[1.18] Qu'est-ce qu'un DVD double couche ? Est-ce compatible avec tous les lecteurs ?
Un DVD double couche contient deux couches de données, l'une d'elles est semi transparente. Les deux couches peuvent être lues par le même faisceau (elles sont sur la même face), un DVD double couche a donc une capacité deux fois plus importante qu'un DVD simple couche, représentant plus de quatre heures de vidéo (Voir 3.3 pour de plus amples informations). De nombreux DVD double couche sont actuellement disponibles (par exemple Contact, Goldeneye, Species, Raging Bull et Rain Man en Zone 1). Dans un premier temps, seules quelques usines de pressage pouvaient produire des DVD double couche ; la plupart des sites de pressage le peuvent désormais. La deuxième couche peut contenir une piste « PTP » dans le même sens que la première couche (pour des données indépendantes ou pour des effets de transition entre couche) ou une piste « OTP » dans un sens opposé à la première couche ; la tête de lecture lit, ainsi, du centre vers les bords pour la première couche et des bords vers l'intérieur pour la deuxième couche. Ce principe permet ainsi un flux continu entre les deux couches. Il n'est pas garantie que le passage d'une couche à l'autre soit « transparent ». Les changements de couche « non transparent » se manifestent par un gel de l'image durant une 1/2 seconde sur certains lecteurs à 4 secondes pour d'autres. Le changement transparent ou non dépend autant du soin apporté à la fabrication du DVD qu'à la conception du lecteur. OTP est également appelé RSDL (Reverse-Spiral Dual Layer). L'avantage est que cela permet, au film long, un débit de données plus important (pour une meilleure qualité) que celui dont il disposerai avec un DVD simple couche. Voir 1.26 pour de plus amples informations sur le changement de couche. 
Tous les lecteurs de DVD-Vidéo et de DVD-ROM peuvent lire des DVD double couche : les spécifications du standard l'imposent. Tous les lecteurs de DVD-Vidéo et de DVD-ROM peuvent lire des DVD double face à condition de retourner le DVD. Aucun constructeur n'a annoncé de modèle « autoreverse » pouvant lire les deux faces sans retourner le disque. Le coût additionnel ne se justifie pas puisqu' un DVD peut contenir plus de 4 heures de vidéo sur une face en exploitant les deux couches. (Les premiers DVD dépassant les 130 minutes (environ) avaient deux faces car la fabrication de DVD double couche n'était pas encore la norme dans les usines. Cela ne devrait plus se produire.) Les lecteurs de LD/DVD de Pioneer peuvent lire les deux faces d'un LD (sans le retourner), mais le DVD devra être retourné. (Voir 2.9 pour la lecture de deux faces simultanément). 
Il y a plusieurs manières de reconnaître des DVD double couche : 1) le DVD est doré, 2) un menu sur le DVD permettant la sélection de la version widescreen, 3) deux numéros de série sur une face. 
[1.19] Le DVD-Vidéo est-il un standard mondial ? Fonctionne-t-il avec du NTSC, PAL et SECAM ?
Le DVD-Vidéo est confronté au même syndrome que la VHS ou le laserdisc, un syndrome que l'on pourrait appeler « NTSC contre PAL ». La vidéo MPEG du DVD-Vidéo fonctionne avec deux systèmes de diffusion de programmes télévisés incompatibles : 525 lignes /60 trames par seconde (NTSC) et 625 lignes /50 trames par seconde (PAL). Il y a trois critères distinguant les DVD destinés à fonctionner en NTSC ou PAL : la taille de l'image (720x480 contre 720x576), la fréquence d'affichage (29.97 contre 25), et le type de son multi-canal (Dolby Digital contre MPEG). (Voir 3.4 et 3.6 pour des compléments.) Les films étant à 24 images par seconde, ils doivent être formatés pour chacune de ces deux fréquences. Les films formatés en PAL sont habituellement accélérés de 4%, de ce fait le son doit être ajusté en conséquence avant l'encodage. Tous les lecteurs de DVD PAL peuvent lire les pistes audio Dolby Digital, mais aucun lecteur NTSC ne peut lire les pistes audio MPEG. 
Des lecteurs ne pourront lire que les DVD NTSC, d'autres que les DVD PAL, et d'autres encore les DVD NTSC et PAL. C'est le cas de tous les lecteurs vendus dans les zones PAL. Ces lecteurs multi-standard convertissent partiellement le signal NTSC en signal PAL 60 Hz (4.43 NTSC), ce qui impose d'avoir un téléviseur PAL acceptant le 60 Hz. Dans ce cas le lecteur utilise le format d'encodage couleur PAL 4.43 mais conserve le taux de balayage du NTSC 525/60. La plupart des téléviseurs PAL récents acceptent ce type de signal. Certains lecteurs PAL génère un vrai signal NTSC 3.38 à partir des disques NTSC 525/60, ce qui impose d'avoir un téléviseur NTSC ou multistandard.Certains lecteurs peuvent choisir entre le signal PAL 60 Hz et NTSC lorsqu'ils lisent des disques NTSC. Il est possible de fabriquer des lecteurs convertisseur de standard sortant un signal NTSC à partir d'un DVD 625/50 et un signal PAL d'un DVD 525/60. Certains lecteurs pouvant convertir le signal NTSC 525/60 en PAL 625/50ont été annoncé. 
Il est aussi possible d'inclure le même programme en plusieurs formats, mais cela a un coût en espace disque. Il n'est pas dit que le lecteur pourra reconnaître la bonne piste vidéo. Bien entendu, il est toujours possible de mettre le programme en vidéo 525/60 sur une face et en vidéo 625/50 sur l'autre. La plupart des studios ont jusqu'à présent inclus la piste sonore Dolby Digital avec la piste sonore MPEG sur les DVD PAL. 
Il y a aussi un autre « type » de lecteur : les ordinateurs munis de DVD-ROM. La plupart du matériel et du logiciel nécessaires à la lecture des DVD peuvent lire à la fois le NTSC et le PAL, ainsi que le Dolby Digital et le MPEG. Certains PC ne peuvent afficher que la vidéo convertit sur le moniteur, mais d'autre peuvent le sortir sous forme de signal vidéo pour un téléviseur. 
[1.20]Qu'en est-il des filmsd'animationsur DVD ? La compression est-elle moins bonne ? 
Certains prétendent que l'animation, en particulier l'animation traditionnelle, supporte mal la compression MPEG-2, ou qu'elle occupe davantage d'espace après la compression. D'autres avancent que l'animation estsimple, et donc, se comprime mieux. Aucune de ces deux affirmations n'est vrai. 
Ce serait le « tremblement » entre les images causées par les différences entre les dessins ou dans l'alignement qui poserait problème. Un expert en animation de Disney a signalé que cela ne se produit pas avec les techniques d'animations modernes. Et même si c'était le cas, la «  motion estimation » du MPEG-2 compenserait ce «  tremblement ». 
De part la façon dont la compression MPEG-2 divise une image en blocs et les transforme en « frequency information », il est possible qu'il y ait des complications avec les bords fin que l'on retrouve dans l'animation. La perte de ces informations peut produire des flous à ces endroits (effet Gibbs). Toutefois, au débit couramment utilisé pour le DVD, ce problème ne se produit pas. 
[1.21] Pourquoi certains disques sont sur deux faces ? Les DVD ne peuvent-ils pas contenir quatre heures par face ?
Bien qu'il soit possible de créer des DVD double couche (Voir 3.3) permettant jusqu'à quatre heures de vidéo en continu, certains films sont répartis sur deux faces d'un DVD et nécessite qu'on les retourne pour lire la deuxième face (aucun lecteur ne peut lire les deux faces en «  autoreverse »). C'est en général parce que l'éditeur n'a pas pris soin d'optimiser la compression ou de presser un DVD double couche. L'argument de la qualité de l'image n'est pas valable car, dans de nombreux cas, la vidéo serait encore meilleure si elle était consciencieusement encodée à un débit plus faible. Le manque d'usines pouvant presser des DVD double couche est désormais aussi à rejeter car cette technologie est désormais répandue. A moins que le film ne dure plus de quatre heures, il peut largement tenir sur un DVD double couche. Les titres suivants ( Zone 1) sont enregistrés sur deux faces et nécessitent donc de retourner le DVD pour voir la suite du film. (Rem : Ce n'est pas la même chose qu'un DVD comportant une version « widescreen » sur une face et une version « pan & scan » sur l'autre.) 
  
o	Amadeus 
o	The Best Years of Our Lives 
o	The Color Purple 
o	Dances with Wolves (Note : The special edition from Image is not a flipper) 
o	Das Boot : The Director's Cut 
o	Dawn of the Dead 
o	An Evening of Yes Music Plus - Anderson Bruford Wakeman Howe 
o	Gloria Estefan Live in Miami, the Evolution Tour 
o	Goodfellas 
o	The Green Berets 
o	Into the Woods 
o	JFK 
o	Live ! At Knebworth 
o	Loud and Live - Ozzy Osbourne 
o	The Man Who Would Be King 
o	Michael Collins 
o	The Pelican Brief 
o	The Right Stuff 
o	Robin Hood Prince of Thieves 
o	Rosewood 
o	Seven 
o	Sleepers 
o	Sleuth 
o	Spawn - The Animated Series 
o	Stargate (Note : The rumored dual-layer special edition of Stargate has yet to appear) 

o	A Time to Kill 
o	The Unbearable Lightness of Being 
o	The Wild Bunch 
o	Woodstock 
[1.22] Pourquoi l'image apparaît-elle étirée verticalement ?
Réponse : RTFM. Vous regardez une image 16:9 destinée à être diffusée sur un téléviseur 16:9 (voir 3.5 ). Il faut entrer dans le setup du lecteur et lui indiquer que vous avez un téléviseur 4:3, et non 16:9. Cela corrigera automatiquement le problème et affichera l'image dans de bonnes proportions. 
Dans certains cas, il est possible de changer le ratio lors de la lecture en appuyant sur la touche aspect de la télécommande. Sur certains lecteurs, il vous faut stopper le disque avant de pouvoir changer l'aspect. Notez que les changements d'aspects ne peuvent s'opérer que sur des disques avec les formats sur la même face. Les autres disques qui présente chaque format sur une face différente doivent être retournés. 
  
[1.23] Tous les disques comportent-ils un signal Dolby Digital (AC-3) ? Ont-ils tous 5.1 canaux ?
La plupart des DVD-Vidéo ont une ou plusieurs pistes sonores Dolby Digital. Toutefois, ce n'est pas une obligation. Certains DVD, en particulier ceux qui ne contiennent que du son, ont des pistes PCM. Il est de plus possible pour les DVD PAL 625/50 de ne contenir que du MPEG audio, qui reste fort peu répandu. 
Ne pensez pas que la présence de Dolby Digital est une garantie de 5.1 canaux. Une piste Dolby Digital peut être mono, dual mono, stéréo, Dolby Surround stéréo, etc. Par exemple, Blazing Saddles et Caddyshack sont des films monos, et pour ces titres la piste Dolby Digital n'a qu'un canal. Certains boîtiers de DVD indiquent, sous le logo Dolby Digital, le nombre de canaux présents. Sur certains DVD, il y a plusieurs pistes Dolby Digital : une piste 5.1 canaux et une piste spécialement mixée pour du Dolby Surround. Il est tout à fait normal que votre lecteur de DVD indique qu'il lit une piste audio Dolby Digital tandis que votre ampli indique une piste Dolby Surround : cela veut dire que le disque contient une piste deux canaux Dolby Surround encodé au format Dolby Digital. 
Voir 3.6 pour des informations sur le son. 
[1.24] Les DVD peuvent-ils être victimes du « laser rot » ?
Les laserdiscs sont parfois atteints de « laser rot  » (i.e. la détérioration de la couche d'aluminium par oxydation). La taille des laserdisc les rend plus prompts à se voiler et à fragiliser la frontière entre les deux faces. Les DVD sont plus solides. De plus, les DVD sont fait de polycarbonate, qui absorbe dix fois moins d'humidité que le PMMA utilisé pour les laserdiscs. Il est trop tôt pour en être sûr, mais il est probable que très peu de DVD, voire aucun, ne souffrira de « laser rot ». 
[1.25] Quels sont les titres «  pan & scan » seulement ? Pourquoi ?
Certains titres n'ont été édités qu'en version Pan & Scan (c'est-à-dire recadré) car il n'y avait pas de transfert widescreen ou « optimisé 16:9 » du film. (voir 3.5 pour davantage d'informations sur le « pan & scan ») Les transferts coûtant entre 50 000 et 100 000$, les studios peuvent considérer qu'un nouveau transfert n'est pas justifié. Dans certains cas, les droits du film pour un nouveau transfert ne sont plus disponibles. Dans le cas de vieux films, la plupart ne furent pas tournés en format large mais en plein écran, il n'y a donc pas de version format large. Les titres suivants sont pan & scan ou plein écran.
  
o	The Bodyguard (Note : zone 2 version is 16:9) 
o	Bonnie & Clyde 
o	Bridges of Madison County 
o	Caddyshack 
o	Casablanca * 
o	Chariots of Fire 
o	Chitty Chitty Bang Bang (bummer !) 
o	Driving Miss Daisy 
o	Gone With the Wind * 
o	Grumpy Old Men 
o	My Fellow Americans 
o	Fly Away Home 
o	Michael 
o	Space Jam 
* Tourné en plein écran. 
[1.26] Comment retirer les sous-titres sur mon lecteur Pioneer ?
Pressez la touche Subtitle sur la télécommande, puis soit Clear, soit 0. Il est inutile de se servir des menus. 
[1.27] What is a layer change ? Where is it on specific discs ?
Certains films de plus de 2 heures peuvent être enregistré sur deux couches. Lorsque le lecteur passe à la seconde couche, la vidéo et le son peuvent s'arrêter un instant. La durée de cette pause dépend du lecteur et de l'arrangement du disque. La pause n'est pas un défaut du lecteur ou du disque.Voir 1.18 . 
Changement de couches sur des disques RSDL : 
o	2001 : A Space Odyssey- 1:27:36 
o	A Night To Remember- ? 
o	Amarcord- ? 
o	Apollo 13- between ch 16 and 17 (fade to black) 
o	Armageddon- 1:11:10, between ch 13 and 14 
o	Black Rain- 1:09:53 (ch 16) (right after "...sequins.") 
o	Blade- 1:29:18 
o	Blues Brothers Collector's Edition- 2:00:01 (ch 37) (Elwood looks up at Jake kissing Mystery Woman in the tunnel.) 
o	Boogie Nights- 1:24:24 
o	Born on the Fourth of July- ? 
o	Cabaret- between ch 19 and 20 
o	Camelot- ? 
o	Carlito's Way- 1:13:40 (during dialogue) 
o	Casino- between ch 9 and 10 (county commissioner asks gaming licensing office to check out Sam Rothstein) 
o	Cat On A Hot Tin Roof- ? 
o	Contact- 1:00:34 (cut to fax from Hadden) 
o	Dante's Peak- 1:18:42 
o	The Deer Hunter- 1:37:20 
o	Devil's Advocate- 1:17:09 
o	The Dirty Dozen- ? 
o	Doctor Zhivago- ? 
o	Dragon : The Bruce Lee Story- 1:05:45 
o	Dragonheart- 24:54, between ch 8 and 9 
o	The English Patient (U.S.)- 1:25:30 (close up of doorway after they talk about the appropriate first-anniversary gift) 
o	Excalibur- ? 
o	Far And Away- ? 
o	Field Of Dreams- ? 
o	Godzilla- between ch 13 and 14 
o	The Good, the Bad, and the Ugly- 1:29:21 (Tuco asked if he'd like music) 
o	The Great Escape- ? 
o	Hard Boiled (Criterion)- 0:52:30, between ch 20 and 21 
o	Heat- ? 
o	Hercules : The Xena Trilogy- 0:25:04 in "The Gauntlet" (2nd feature, during sunrise) 
o	How The West Was Won- ? 
o	Jacob's Ladder- 0:50:40 
o	L.A. Confidential- 1:26:10, between ch 16 and 17 
o	Lost In Space- 1:30:56 
o	My Fair Lady- ? 
o	On Golden Pond- 1:22:37 
o	Once Upon a Time in America- ? 
o	Platoon- 1:22:29 
o	The Postman- 1:34:30 (after "You can't stop now.") 
o	Pulp Fiction- 1:20:15 
o	Rambo : First Blood Part II- 1:06:49 
o	Rebel Without a Cause- ? 
o	Robocop (Criterion)- 41:05 (Ch 12) (between Media Break report on Acapulco and NUKE EM commercial.) 
o	Scarface- 1:03:32 ( ?) 
o	Scent Of A Woman- 1:29:51 
o	Seven Samurai (Criterion)- between ch 16 and 17(right after the intermission) 
o	The Shawshank Redemption- ? 
o	Short Cuts- ? 
o	Sophie's Choice- 1:13:12 
o	Spartacus- 1:51:58 
o	Stargate (Special Edition)- ? 
o	Terminator 2- 1:19:45 (close up of knife in table) 
o	Vertigo (Special Edition)- 0:40:12, between ch 10 and 11 
o	Waterworld- 0:58:54 (cut to boxes of SMEAT and VODKA) 
o	You've Got Mail- 1:18:24 (ch 23) (between "Why not ?" and "He ran Spain.") 
[1.28] Le disque indique présenter un signal Dolby Digital. Pourquoi n'ai-je que du surround 2 canaux ?
Certains DVD (plusieurs édités par Columbia TriStar) ont une piste Dolby Surround 2 canaux sur la piste 1 et une piste 5.1 canaux sur la piste 2. Le lecteur lira par défaut la piste 2 canaux à moins de sélectionner expressément la piste 5.1. Pour cela, utilisez la touche audio de la télécommande ou choisissez la piste 5.1 du menu. (Rem : Le lecteur Sony 3000 a la possibilité de sélectionner la première piste 5.1) 
Dolby Digital n'implique pas 5.1 canaux. Voir 3.6. 
  
[1.29] Pourquoi la répétition de séquence ne marche pas sur certains disques ?
Presque toutes les caractèristiques du DVD comme la recherche, l'arrêt et le scan peuvent être désactivé par le disque qui peut empécher le passage en boucle de scènes. Si le lecteur utilise une recherche d'après un time code pour répéter une scène, alors le disque présentant une organisation non-séquentiel peut bloquer l'opération. Dans la plupart des cas, l'auteur lui-même ignore avoir bloqué quoique soit. 
  
[1.30] Qu'est-ce qui différencie la première, deuxième et troisième génération de DVD ?
Il n'y a pas vraiment de réponse à cette question, puisqu'elle varie en fonction de l'interlocuteur. Les termes "deuxième génération" et "troisième génération" font référence à la fois aux lecteur de DVD-Vidéo et aux lecteurs de DVD-ROM. De manière générale, cela renvoit aux nouvelles versions de lecteurs. Ces termes n'ont pas (encore) été utilisé pour des systèmes DVD permettant l'enregistrement, les jeux vidéos etc. 
D'après certains, les lecteurs de DVD de deuxième génération sont sorties an automne 1997 et les lecteurs de troisième génération au début de 1998. D'autres encore avancent, que la deuxième génération sera celle des lecteurs "haute-définition" (voir 2.9) qui ne sortiront pas avant 2003 (à peu près). Il y a de nombreuses variations autour de ces deux thèmes, y compris ceux qui avancent que les lecteurs compatibles DTS ou Divx sont ceux de troisième génération. 
Les choses sont plus clair pour l'informatique, où deuxième génération (DVD II) signifie habituellement lecteur DVD-ROM 2x pouvant lire les CD-R, et troisième génération (DVD III) signifiant lecteurs de DVD-ROM 5x (parfois 2x ou 4.8x ou encore 6x), certains pouvant lire les DVD-RAM et certains au format RPC2. Voir 4.2 pour davantage d'informations sur les vitesses. Voir 1.10 pour une explication du RPC2. 
  
[1.31] Qu'est-ce qu'un DVD hybride  ?
Hah, hah, hah ! Vous voulez vraiment une réponse ? Vous l'aurez voulu ... 
123.	Un disque qui fonctionne à la fois sur les lecteurs de DVD-vidéo et sur les lecteurs de DVD-ROM. (Plus précisèment nommé un DVD multizone, mais le terme le plus répandu est probalement "hybride") 
124.	Un disque DVD-ROM qui fonctionne sous Windows ou MacOS. (Plus précisèment appellé un DVD multi-forme) 
125.	Un DVD-ROM ou DVD-Vidéo qui contient aussi des documents Web pour une connexion à l'Internet. (Plus précisèment appellé WebDVD ou Web-connécté DVD) 
126.	Un disque qui comporte du contenu DVD-Vidéo et DVD-Audio. 
127.	Un disque avec deux couches, une qui peut être lu sur un lecteur de DVD et une dans un lecteur de CD. Plus précisèment appellé un "legacy" ou disque sandwich ( ? ? NdT) 
128.	Un disque avec deux couche, une contenant des données préssées (DVD-ROM) et l'autre étant réinscriptible(DVD-RAM). (Plus précisèment appellé "mixed-media" ou disque sandwich réinscriptible. 
129.	Un disque avec deux couches sur une face et une couche sur l'autre face. (Plus correctement appelé DVD-14) 
En aurais-je oubliées ? 
[1.32] Quel est la situation sur le DTS et le DVD ? 
Digital Theater Systems Digital Surround est un format d'encodage audio similaire au Dolby Digital. 
Un décodeur, soit dans le lecteur ou dans un ampli externe, est nécessaire. Voir 3.6.2 pour des détails techniques. Certains prétendent que, de par son taux de compression faible, le DTS est meilleur que le Dolby Digital. D'autres avancent quil n'y a pas de différence significative. Les disques DTS sont uniquement produit par DTS, sous licence des studios, et sont généralement destinés aux "fanatiques" audio. Les disques DTSeont probablement aussi disponible dans le format DVD standard. 
DTS est un format optionnel pour le DVD. Les spécifications originales du DVD, mises au point en 1996, contiennent un ID pour le DTS, mais les lecteurs fabriqués avant mi-1998 (et de nombreux autres depuis) ignore les pistes DTS. Quelques DVD de démonstration ont été pressés en utilisant une « fausse » piste PCM contenant le signal DTS (c'est la même méthode que celle des CD et des laserdiscs DTS). Ce sont les seuls DVD qui fonctionnent sur tous les lecteurs. De nouveaux lecteurs compatibles DTS sont apparus au milieu de l'année 1998 , mais les DVD DTS utilisant l'ID DTS des spécifications du DVD-Vidéo ne sont apparus que le 7 janvier 1999 (ils étaient  à l'origine prévus pour Noël 1997). Mulan, un film d'animation produit directement pour le marché de la vidéo (pas le film Disney), est sorti en novembre 1998 avec une piste audio DTS. Les lecteurs compatible DTS arboreront le logo "DTS Digital Out". Certains constructeurs pourraient offrir des mises à jour de lecteur permettant la compatibilité DTS. 
Une piste Dolby Digital ou PCM est obligatoire sur les disques 525/60 (NTSC), et du fait de manque d'espace disque pour le DTS et le PCM (sur un même disque), tous les disques DTS comporteront une piste Dolby Digital. Cela veut dire que tous les DVD DTS fonctionneront sur tous les lecteurs de DVD, mais un lecteur compatible DTS et un décodeur DTS est nécessaire pour exploiter la piste sonore DTS. Les CD audio DTS fonctionne sur tous les lecteurs de DVD, car les données DTS sont encapsulées sur des pistes PCM standard, les données étant alors transmises intactes aux sorties audio numériques. 
  
[1.33] Pourquoi l'image est-elle en noir et blanc ?
Vous essayez probablement de lire un disque NTSC su un lecteur PAL, mais votre téléviseur PAL ne peut accepter le signal. Si votre lecteur peut par un commutateur ou par une otpions du menu sélectionner le format de sortie des disques NTSC, choisir PAL (60Hz) peut résoudre le problème. Voir question 1.19 pour plus d'information. 
  
[1.34] Pourquoi les deux faces d'un disque sont plein écran alors qu'il est indiqué qu'une face doit être "widescreen" ?
De nombreux DVD sont indiqués comme présentant un signal vidéo widescreen (16:9) sur une face et un signal vidéo standard (4:3) sur l'autre. Si vous pensez que les deux faces sont identiques, vous êtes probablement en train de regarder du 16:9 décomprimé sur la face widescreen. Cela ressemble à du 4:3 pan & scan, mais si vous regarder attentivement vous verrez que l'image est comprimé horizontalement. Le problème est que votre lecteur est réglé pour un écran 16:9. Voir 1.22 pour plus d'infos. 
 
[2] Le DVD et les autres standards
[2.1] Le DVD va-t-il remplacer le magnétoscope ?
Pas dans un avenir proche. L'enregistrement sur DVD ne concerne que les données informatiques, et pas encore les programmes vidéo (voir 1.14). Il s'écoulera un certain temps avant que les prix ne s'alignent sur ceux des magnétoscopes. Toutefois le DVD présente de nombreux avantage sur la VHS, y compris un coût de production des lecteurs et des disques plus avantageux (ce qui intéresse les constructeurs), il est donc bien possible, si le DVD est un succès commercial, qu'il remplace dans quinze ou vingt ans la VHS. 
[2.2] Le DVD va-t-il remplacer le CD-ROM ?
Oui. Certains constructeurs d'unités de CD-ROM prévoient de cesser leur production dans quelques années au profit des lecteurs de DVD-ROM. Du fait que ceux-ci peuvent lire les CD-ROM, la migration est bien sûr cohérente. 
[2.3] Les graveurs de CD-R peuvent-ils presser des DVD ?
Non. Le DVD utilise un laser de longueur d'onde plus courte pour permettre de plus petits pits sur des pistes plus resserrées. Le laser du DVD doit, de plus, avoir une focale plus fine et doit être efficace sur les deux couches. En fait, un CD-R pourrait ne pas être lu dans une unité DVD-ROM (Voir 2.4.3). Il est improbable qu'il y ait des mises à jour de graveur CD-R en DVD-R, car le coût supplémentaire couvrirait largement l'achat d'un lecteur DVD-R. 
  
[2.4] Le CD est-il compatible avec le DVD ?
La réponse en plusieurs questions / réponses. 
[Remarquez la différence qui est faite entre le DVD (au sens large) et DVD-ROM (données informatiques).] 
[2.4.1] Le CD audio (CD-DA) est-il compatible avec le DVD ?
Oui. Tous les lecteurs de DVD liront les CD (Red Book). Ce n'est pas imposé par les spécifications, mais jusqu'ici tous les constructeurs ont déclarés que leurs lecteurs de DVD sont compatibles avec les CD. En revanche, les lecteurs de CD ne peuvent pas lire les DVD. (Les pits sont plus petits, les pistes plus proches les unes des autres, la couche de données est à une distance de la surface différente, la modulation est autre, la méthode de correction d'erreurs est nouvelle etc.) 
  
[2.4.2] Le CD-ROM est-il compatible avec le DVD-ROM ?
Oui. Toutes les unités de DVD-ROM liront les CD-ROM (Yellow Book). Toutefois, les DVD-ROM ne peuvent être lus par les lecteurs de CD-ROM.  
[2.4.3] Le CD-R est-il compatible avec le DVD-ROM ?
Cela dépend. Le problème vient du fait que les CD-R (Orange Book Part II) sont « invisibles » pour la longueur d'onde du DVD car la teinte utilisée pour les  CD-R ne réfléchit pas le faisceau. Certaines unités de DVD-ROM de première génération, et de nombreux lecteurs de DVD-Vidéo, ne peuvent pas lire les CD-R. Pour les lire, il faudrait deux lasers avec des longueurs différentes : un laser pour les DVD et l'autre pour les CD et les CD-R. Des variations possibles :le "dual discrete optical pickup" de Sony avec deux systèmes optiques activées par switch ou encore "annular masked objective lens" de Samsung avec une voie optique partagée, le système de Toshiba similaire à ce-dernier utilise une lentille recouverte avec une enveloppe transparent uniquement au rayon à 650 nm, le "switchable objective lens assembly" de Hitachi, "l'holographic dual-focus lens" de Matsushita. Pour s'assurer de cette possibilité, vérifiez que le lecteur présente le label MultiRead, garant de la compatibilité avec les CD-R et CD-RW. 
Le développement de CD-R « Type II » compatible à la fois avec la longueur d'onde des CD et des DVD a été abandonné. 
Les unités DVD-ROM ne peuvent enregistrer quelque soit le média. Les unités DVD enregistrables (voir 4.3) ne peuvent enregistrer sur des CD-R, bien que les DVD-RAM et DVD+RW de deuxième génération pourrait bien en être capable. 
[2.4.4] Le CD-RW est-il compatible avec le DVD ?
Généralement. Le CD-RW (Orange Book Part III) a une différence de réflexion (reflectivity difference) moindre, nécessitant un nouveau contrôle automatique de gain (AGC). Les CD-RW ne peuvent pas être lus par la plupart des lecteurs de CD-ROM et de CD. Le label «  MultiRead » répond à ce problème, et certains constructeurs de DVD ont laissé entendre qu'ils utiliseraient ce label. De plus, l'optique des lecteurs de DVD-ROM et de DVD-Vidéo (même ceux de première génération) permet habituellement de lire des CD-RW. Les CD-RW ne présentent pas le problème de l'invisibilité des CD-R (Voir 2.4.3). 
Les unités DVD-ROM ne peuvent enregistrer quelque soit le média. Les unités DVD enregistrables (voir 4.3) ne peuvent enregistrer sur des CD-R, bien que les DVD-RAM et DVD+RW de deuxième génération pourrait bien en être capable. 
[2.4.5] Le Vidéo CD est-il compatible avec le DVD ?
Parfois. Ce n'est pas imposé par les spécifications du DVD, mais il est trivial de respecter le White Book car les décodeurs MPEG-2 peuvent décoder le MPEG-1 présent sur les Vidéo-CD. Les modèles de Panasonic, RCA, Samsung, et Sony lisent les Vidéo-CD. Les modèles japonais de Pioneer le peuvent également mais pas les modèles américains. Les lecteurs Toshiba plus ancien que les modèles 2100, 3107 et 3108 ne lisent pas les Vidéo-CD. 
La résolution des Vidéo-CD est de 352x288 pour le PAL et 352x240 pour le NTSC. La plupart des lecteurs de DVD gèrent cette différence en éliminant les lignes supplémentaires ou en ajoutant des lignes. A la lecture de Vidéo-CD, les lecteurs NTSC Panasonic et RCA éliminent apparemment les 48 lignes (17%) du bas. Ceux de Sony, NTSC aussi, réajustent les 288 lignes (pas de suppression). 
La plupart des ordinateurs munis de DVD-ROM seront capables de lire les Vidéo-CD (avec les logiciels adéquats), puisque cela est déjà possible avec les lecteurs de CD-ROM. 
Remarque : De nombreux VCD asiatiques ont deux pistes sonores, avec une placée sur le canal gauche et l'autre sur la droite. Ces deux pistes seront mélangées sur un système stéréo à moins de ne sélectionner qu'un canal avec la balance. 
  
[2.4.6] Le Super Video CD est-il compatible avec le DVD ?
Pas pour le môment. Le Super Video CD (SVCD) est une amélioration du Video CD, développé par un comité d'industriels et de chercheurs (soutenu par le gouvernement chinois), en partie pour éviter les royalties du DVD ainsi que pour fortement inciter une baisse de prix des lecteurs et des disques DVD en Chine. Les spécifications finals du SVCD ont été annoncées en septembre 1998, battant le China Video CD (CVD) de C-Cube et le HQ-VCD (des dévelopeurs du VCD original). En termes de qualité audio et vidéo, SVCD se positionne entre le Video CD et le DVD, utilisant un lecteur de CD 2x afin de supporter la vidéo MPEG-2 VBR à 2.2Mbps (résolution : 480x567) et un son deux canaux MPEG-2 Layer II. Tout comme pour le DVD, il est possible de superposer des sous-titres. Etant techniquement simple de rendre les lecteurs de DVD compatible avec les SVCD, cela sera rapidemant une réalité, mais probablement seulement sur les lecteurs distribué en Asie. Il est peu probable que le SVCD soit distribué dans d'autres pays que la Chine ou les pays avoisinant. 
Les lecteurs SVCD ne peuvent lire les DVD, car les lecteurs sont basé sur des lecteurs de CD. 
  
[2.4.7] Le Photo CD est-il compatible avec le DVD ?
Pas encore. Les Photo CD étant habituellement gravés sur des CD-R, ils risquent de souffrir du problème « d'invisibilité  ». (Voir 2.4.3). Hormis ce point, les lecteurs de DVD, équipés des puces correspondantes et de la licence de Kodak,  devraient lire des Photo-CD. Aucun constructeur n'a fait d'annonce concernant un tel lecteur. La plupart des lecteurs de DVD-ROM liront les Photo CD (à condition de pouvoir lire les CD-R) car il est trivial de faire en sorte de respecter les standards XA et multi-session de l'Orange Book. La question essentielle est en réalité : « Le système d'exploitation permet-il la lecture des Photo CD  ? », mais on s'éloigne des objectifs de cette FAQ. 


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